Cour Suprême : Duncan rencontre Koné Mamadou

  • 25/06/2013
  • Source : Fratmat.info

Le Premier ministre, ministre de l’Economie et des finances, Daniel Kablan Duncan était hier à la Cour suprême où il a échangé avec Koné Mamadou, premier responsable de cette institution.
Donner un élan nouveau à la justice ivoirienne. C’est le sens de la visite du Premier ministre, ministre de l’Economie et des finances, Daniel Kablan à la Cour suprême. Hier au siège de cette institution, il a échangé avec le président de cette institution, Koné Mamadou.

Les deux hommes ont fait le point de situation de la justice en Côte d’Ivoire. Pour le Premier ministre, ministre de l’Economie et des finances, celle-ci, a-t-il dit, est la clé de voute de la nation. ‘’ Il est important pour la nation elle-même que les citoyens aient foi en leur justice. Chacun se sent en insécurité s’il n’y a pas de justice ‘’juste’’. C’est pire encore au niveau des hommes d’affaires s’ils ne peuvent pas faire confiance en la justice du pays où, ils investissent. Je me suis permis de rencontrer au président de la Cour suprême une anecdote. Nous avons dans les années 90 tenu une rencontre à l’hôtel ivoire, avec des hommes d’affaires africains. Des gens étaient intervenus pour demander l’amélioration du climat des affaires. Une dame, qui a indiqué que pour elle le plus ce n’est pas les problèmes de fiscalité ni de routes, mais plutôt la justice’’, a-t-il déclaré.

Pour le président de la Cour suprême, Koné Mamadou, Il était nécessaire que l’exécutif et le judiciaire se rencontrent pour donner un visage nouveau à la justice ‘’pour inspirer confiance’’. Il a également expliqué l’organisation de la justice. ‘’ Les gens ne le savent peut-être pas très bien que l’organisation de la justice est ainsi faire que les juridictions inférieures, depuis les tribunaux jusqu’aux cours d’appel sont sous la tutelle du ministre de la justice Garde des sceaux. La Cour suprême n’est pas sous la tutelle du Garde des sceaux. Si bien qu’il ne peut pas intervenir dans les décisions qui se prennent à la Cour suprême. Idem pour le président de la Cour suprême, qui ne peut pas, sans marcher sur les plates-bandes du ministre de la justice, aller s’immiscer dans ce qui se passe dans les tribunaux et dans les cours d’appel. Il faut un trait d’union entre les deux’’. C’est ce lien, a-t-il indiqué qui est en train de se mettre en place pour rendre la justice ‘’plus performante’’.
Etienne Aboua