Crimes rituels / Enlèvements d’enfants en Côte d’Ivoire : le Cri-Panafricain marque son indignation après le meurtre du petit Diallo

  • 28/02/2018
  • Source : Lebabi.net
Le mouvement Cri-Panafricain s’est indigné, mercredi, contre le phénomène des enlèvements d’enfant en Côte d’Ivoire après le meurtre d’un petit garçon d’à peine 4 ans retrouvé enseveli aux encablures du nouveau CHU d’Angré.

« Le Cri-Panafricain s’incline devant la mémoire du jeune Traoré Aboubacar Sidick dit Bouba et à travers lui toutes les autres victimes de cette barbarie. Il apporte également son soutien et présente ses condoléances les plus attristées et sincères à la famille du petit Bouba » déclare un communiqué signé du secrétaire général M. Boniface Tra Bi.

Par ailleurs il invite les autorités policières à pousser plus loin les enquêtes afin que toute la lumière soit faite sur cette affaire et demande au gouvernement ivoirien de tout mettre en œuvre au plan sécuritaire pour une meilleure protection des enfants.

« Le Cri-Panafricain Demande à l’Assemblée Nationale de procéder à l’élaboration, puis au vote d'une loi spéciale, expresse, et sévère à la hauteur de ces crimes ignobles. Cette loi dite "LOI BOUBA" pourra dissuader tout individu mal intentionné qui pourrait se rendre coupable d’enlèvement, de trafic, ou de meurtre d’enfant » poursuit la note.

Enfin, les militants et sympathisants du Cri-Panafricain, ainsi que tout le peuple ivoirien sont invités à se rendre massivement ce samedi 03 Février 2018 au CHU de Cocody-Angré, en vue de rendre un dernier hommage mérité à cet enfant en reponse à ceux qui veulent faire régner la peur au sein du peuple ivoirien.
Pour rappel, durant le week-end du 23 au 25 février 2018, un enfant de 4 ans du nom de Traoré Aboubacar Sidick dit Bouba, porté disparu à Abidjan (Williamsville), a été retrouvé mort et enseveli par son bourreau dans les environs du (CHU) de Cocody- Angré. 

Avant cette découverte macabre, les éléments des forces de l'ordre avaient, après un avis de disparition interpellé M. Diallo, un bijoutier du quartier de la victime alors suspecté. Il a été entendu. Après interrogatoire, l’accusé est passé aux aveux, conduisant les forces de l’ordre sur les lieux de son crime rituel. 

C’est le lieu de rappeler que ce phénomène n’est pas nouveau. En effet, depuis quelques années, ces enlèvements d’enfants font surface en Côte d’Ivoire selon des périodes données. Et les populations assistent impuissantes à cette sauvagerie notoire.
 

Ahopol