Crise au Fpi: la Nacip appelle à un consensus

  • 28/11/2014
  • Source : Notre Voie
« La nécessité de consolider l’union et l’harmonie autour du Front populaire ivoirien (FPI), son président actuel, et son futur président, pour l’honneur que nous devons rendre au président Laurent Gbagbo ».

Au nom de cet impératif, Sam l’Africain a appelé hier, au cours d’une conférence de presse qu’il a animée au Baron de Yopougon, les cades du Fpi au consensus. « J’en appelle à l’union des cadres de cette formation politique, à un consensus, avant d’aller au congrès de décembre 2014.

Toute chose qui facilitera les démarches pour la libération du président Gbagbo », a recommandé le président de la Nouvelle Alliance pour la Côte d’Ivoire et la Patrie (Nacip). Sam l’Africain a organisé cette conférence de presse pour faire « un large tour d’horizon de l’actualité nationale ». 

C’est pourquoi, il a abordé les questions de la justice ivoirienne, de la Commission électorale indépendante (Cei), la situation sécuritaire du pays et la cherté de la vie. Au plan politique, en considérant que des personnalités rentrent d’exil, il estime qu’il est important de « nous rassembler autour de l’essentiel : la libération et l’unité de toutes les forces progressistes dont la Nacip, le Fpi, le Pit et tous les partis membres de l’Alliance des forces démocratiques pour la libération de Laurent Gbagbo… ».
 
Au plan économique, il fait sienne le constat de la Banque mondiale selon lequel « le niveau de pauvreté reste élevé et inquiétant en Côte d’Ivoire si on le compare au potentiel de croissance du pays ».

S’agissant des mesures d’interdiction de commercialisation et d’utilisation des sachets plastiques, il soutient que plus de « 60 000 familles ont perdu leurs ressources vitales ». Et donc « demande au gouvernement de parer au plus pressé » en trouvant des compensations. En revanche, au plan sécuritaire, il se félicite de la « promptitude du régime à faire face aux revendications des militaires ». La situation des prisonniers politiques préoccupe aussi la Nacip.  

C’est pourquoi Sam l’Africain a insisté en demandant au chef de l’Etat, Alassane Dramane Ouattara, « d’user de son pouvoir discrétionnaire pour permettre à tous les prisonniers politiques de regagner leurs foyers respectifs afin de fêter avec leurs enfants ».
 
Koulibaly Doucy