Crise au Pdci, à Bouaflé : Le départ du départemental exigé

Le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci) est malade d’une crise interne, dans la région de la Marahoué. En effet, certains secrétaires de sections réclament la tête du secrétaire départemental, Yves N’dia.

L’information a été communiquée à la presse,  le week-end dernier, au cours d’un point-presse. Au  nombre des griefs retenus contre le premier responsable du Pdci-Rda dans cette localité, les conférenciers ont, entre autres, cité le mauvais traitement subi par les secrétaires de sections la mauvaise gestion de Yves N’dia et son indifférence totale face aux activités politiques de leur parti.

A en croire  N’dri Koffi Dally, secrétaire de section du village de Yoho, par ailleurs porte-parole du groupe, « le camarade Yves  N’dia  a toujours  ramé à contre-courant des décisions prises par la direction du  Pdci et cela a régulièrement été source de difficultés.

 Au premier tour de la présidentielle, notre délégué départemental nous a fait croire que ni la direction, ni un quelconque cadre du parti n’a apporté un soutien financier  pour mener la campagne du président Henri Konan Bédié. » Et d’ajouter: «La vérité est que les cadres et planteurs avaient levé une cotisation dont le montant total est de dix millions francs Cfa.

Cet argent a été remis au départemental qui ne l’a jamais déclaré. Nous sommes  déçus de lui ». Selon les dires des conférenciers, le divorce est donc désormais consommé entre la base et son responsable.

«En son temps, Yves N’dia avait même exhorté les populations de Bouaflé  à soutenir le candidat Laurent Gbagbo pour avoir promu des fils de la Marahoué, notamment  Kouassi Oussou et Firmin Kouakou, respectivement directeurs généraux de l’Economie et du Frcc. Notre délégué n’est plus un rassembleur d’hommes et il est le principal instigateur des différentes crises qui ont occasionné le départ  des cadres influents », charge N’dri Koffi Dally.

Les secrétaires de sections mécontents (31 sur 45) envisagent de rencontrer le président du Pdci, Henri Konan Bédié, pour lui exprimer de vive voix ce qui ne va pas à Bouaflé.