Le Rassemblement des républicains (RDR, parti au pouvoir) a salué, dimanche, une "dynamique démocratique" apaisée chez son grand allié, le Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI, ex-parti unique) dont certains cadres se sont signalés pour être candidats à l'élection présidentielle d'octobre 2015.
Quatre cadres du PDCI ont déjà exprimé leurs intentions d'être candidats à la prochaine élection présidentielle. Il s'agit du Pr Jérôme Brou Kabran et de l'ancien ministre des affaires étrangères, Essy Amara, de l'ex-Premier ministre Charles Konan Banny et du Député de Port-Bouët (Sud d'Abidjan), Bertin Konan Kouadio dit KKB.
"Au niveau du PDCI-RDA tout se passe dans le calme sans interférences des institutions judiciaires et sans que les forces de l'ordre ne se positionnent pour empêcher des éventuels troubles et bagarres", déclare dans un communiqué transmis à APA, le Secrétaire général adjoint chargé de la Communication et Porte-parole du RDR, Joël N'guessan.
S'agissant du Front populaire ivoirien (FPI), le Porte-parole du parti au pouvoir, relève une "lutte sans merci pour le contrôle de ce parti". "Les clans Affi N'guessan et Laurent Gbagbo s'affrontent par presse interposées et déclarations très peu tendres", constate-t-il en rappelant que cette situation a amené les "institutions judiciaires à suspendre la tenue du congrès de ce parti pour éviter des affrontements physiques entre les deux clans".
"Cette décision de la justice est à saluer car les ivoiriens ne veulent plus revivre les troubles que nous avons connus avant et pendant la crise post électorale. Le traumatisme que nous avons individuellement et/ou collectivement subis nous oblige à tout mettre en œuvre pour éviter les images et actes de violences", poursuit Joël N'guessan.
Selon lui, à l'analyse de ces deux événements (au FPI et au PDCI), "nous constatons que, d'une part, il y a tourbillon et risque d'affrontement physique, et d'autre part une dynamique démocratique apaisée".
"Notre souhait est que le jeu démocratique reste apaisé dès maintenant jusqu'aux prochaines élections. Pour cela les plumes et les langues doivent emprunter les nouveaux sillons de la paix", conseille le Porte-parole du RDR.
Pur lui, "le moment est venu que les ivoiriens expérimentent des élections sans violences, ce qui n'a pas été le cas depuis le décès du Premier Président ivoirien, Félix Houphouët-Boigny".
LS/APA
Joel N'guessan, porte parole du RDR