‘’La musique et la danse développent de puissants atouts marchands dont nous devons maîtriser les leviers pour créer des richesses dans nos régions dans l’intérêt des artistes traditionnels et des détenteurs de biens et de valeurs culturels’’, a annoncé, samedi, à Bouaké (379 km au Nord d’Abidjan), Elie Liazéré Kouao, conseiller technique du ministre ivoirien de la culture et de la francophonie, Maurice Kouakou Bandaman.
M. Kouao s’exprimait à l’occasion de l’ouverture du Festival des danses traditionnelles en marge de la 3è édition de la Foire Forum Carnaval de Bouaké.
Selon lui, en 2016, sur une dizaine de troupes traditionnelles invités sur les scènes du MASA (Marché des Arts et du spectacle d’Abidjan), deux d’entre elles, à savoir les Panthères de Liabo de Daloa (Centre-ouest) et l’Amako de Sassandra (Sud-ouest) ont conclu des contrats professionnels ‘’intéressants’’ pour les marchés du Burkina, de l’Algérie, de la France et de l’Amérique du Sud. Ce qui permettra à ces troupes ‘’de se faire connaître et de gagner de l’argent’’.
La politique de l’Etat en matière de culture, a-t-il expliqué ‘’est clair, il soutient toujours par l’entremise du ministre Maurice Kouakou Bandaman, l’organisation de manifestations qui participent au rayonnement du pays et la Foire Forum Carnaval est un bel exemple qui bénéficie de l’expertise des techniciens de la Direction régionale de la culture de Gbêkê’’.
Par ailleurs, près de 18 troupes de danses traditionnelles venues du plus profond du terroir ivoirien et de plusieurs pays africains, dont le Mali, la Guinée et le Bénin ont participé à cette 3è édition du Festival des danses traditionnelles de Bouaké qui était placée sous le thème central : « Emergence et intégration africaine ».
Culture : des mesures annoncées pour créer de la richesse autour des danses traditionnelles - Photo à titre d'illustration