Sopi Yapi François, étudiant en 2ème année d’histoire-géographie, vient de faire les frais de l’insécurité qui règne depuis quelques temps dans la cité « des Antilopes ».
Il a été poignardé dans la nuit du 14 au 15 septembre dernier par des inconnus, et a succombé des suites de ses blessures. Selon des sources dignes de foi, le crime a été perpétré aux environs de 22 h, au carrefour non loin de la CIE et du bureau des agents des Eaux et Forêts.
« C’est aux environs de 22 h que cinq gangsters nous ont intimé l’ordre de leur donner nos portables. Je leur ai remis le mien et je me suis mise à fuir. Quelques minutes après, j’ai entendu les cris et des pleurs de François. Malheureusement, personne ne l’a secouru, et une heure après, il a succombé dans une rue du quartier Gbeuliville », a révélé l’amie de l’étudiant à la Préfecture de police. Kouadio Abo Fernand a exprimé « Deux crapuleux crimes en trois semaines, cela nous angoisse.
Un jeune électricien a été poignardé en pleine journée devant l’hôtel les Ambassadeurs, devenu nid des bandits et microbes. A Kennedy 2, c’est une femme qui a été assassinée au retour du marché. Nous ne savons pas ce qui se passe à Daloa », s’interroge Kouadio Abo Fernand. Dans la journée du 19 septembre dernier, deux bandits qui appartiendraient aux bandes des «microbes» ont agressé un agent de l’Ageroute dans les locaux de l’hôtel les Ambassadeurs, au quartier Lobia.
Ils ont été appréhendés, battus et remis à la Préfecture de Police. Pour Nicodème Djobi, un commerçant, les collectivités décentralisées ont le devoir d’équiper la police en véhicules, et la doter de carburant, afin qu’elle accomplisse sa mission.
Photo à titre d'illustration