Après deux semaines à l’extérieur, le président de la République, Alassane Ouattara, a regagné Abidjan où il a été accueilli mercredi, par le Premier ministre et plusieurs membres du gouvernement à l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny.
Après le XVe sommet de la Francophonie au Sénégal (29-30 novembre) et le forum de l’Aspen en France (3-4 décembre), le président ivoirien a effectué une visite officielle en Arabie Saoudite à l’invitation de Sa Majesté le Roi Abdallah Ben Abdelaziz Al Saoud.
A sa descente d’avion, le président de la République a annoncé l’arrivée prochaine d’une délégation d’hommes d’Affaires saoudiens désireux d’investir dans les secteurs des infrastructures, de l’agro-industrie, des hydrocarbures, de l’électricité et du tourisme.
En Arabie Saoudite, le président Alassane Ouattara avait échangé avec le prince héritier, Salmane Ben Abdelaziz Al Saoud, vice-président du Conseil des ministres et ministre de la Défense, sur "les excellentes relations d’amitié et de coopération qui existent entre les deux pays et sur les moyens de les redynamiser et de les diversifier".
Le chef de l’Etat s’est également entretenu avec le président de la Banque islamique de développement (BID), Mohamed Ali, à Djeddah, sur les possibilités de financement de projets sociaux et d’infrastructures en Côte d’Ivoire.
Il s’est ensuite rendu à la Mecque et à Médine où il a visité les lieux saints de l’Islam.
Avant l’Arabie Saoudite, le président avait pris par à Dakar, au XVe sommet de la Francophonie qui a vu la désignation de Mme Michaëlle Jean, ancienne Gouverneure générale du Canada, en qualité de secrétaire générale de l'OIF, succédant ainsi à Abdou Diouf.
A Paris, le président a rencontré son homologue français, François Hollande, et pris part au Forum Aspen Europe-Afrique sur le thème "Nouvelles connexions, nouveaux partenariats".
Avec le président Hollande, les entretiens avaient porté sur la coopération entre la France et la Côte d’Ivoire, notamment la signature de la deuxième tranche du Contrat désendettement développement (C2D) portant sur un montant de 738 milliards de FCFA pour le financement de projets prioritaires dans les domaines de l’éducation, de la santé, du développement urbain et des infrastructures de transport.
Les échanges avaient également porté sur la maladie à virus Ebola et sur la situation au Burkina Faso, où des élections présidentielles et législatives doivent se tenir dans un délai maximum de 12 mois, à compter de la mise en place de la transition.
Le chef de l’Etat s’est enfin félicité de la vitesse de croisière atteint par le processus de développement et de modernisation de la Côte d’Ivoire.
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Le président de la République Ivoirienne, Alassane Ouattara,