Abidjan - Les épreuves orales du baccalauréat, session 2014, ont débuté ce mardi sur toute l’étendue du territoire national, avec 214 808 candidats, a constaté l’AIP dans plusieurs localités du pays où les acteurs de l’Education escomptent au moins 35% d’admis, pour "faire mieux que l’année dernière" où un taux de réussite de 33,58% avait été enregistré.
"Cette année, nous souhaitons aller au-delà des 33% de 2013, et si possible atteindre, pourquoi pas, 35% d’admis", espère un chef d’établissement à Yopougon.
Pour Eric M., candidat à Adjamé en série A2 (littéraire), le moral est "au beau fixe". "On n’est jamais totalement prêt. Mais, je pense que ça peut aller", rassure-t-il. Un parent d’élève craint, pour sa part, que les pluies diluviennes qui s’abattent ces jours-ci sur plusieurs villes du pays "ne viennent perturber le bon déroulement de l’examen".
Pour ces épreuves orales, les élèves des séries D et C (scientifiques) seront interrogés en français et en anglais, tandis que ceux des séries A1 et A2 (littéraires), en plus de ces deux langues, seront interrogés soit en espagnol ou en allemand.
Quelque 590 candidats composent à Adiaké (Sud-est, région du Sud-Comoé), 2629 à Man (Ouest, région du Tonkpi), 6695 à Divo (Centre-ouest, région du Lôh-Djiboua), 1427 à Agnibilékrou (Est, région de l’Indénié-Djuablin), 455 à Tabou (Sud-ouest, région de San Pedro), 608 à Séguéla (Nord-ouest, région du Worodougou) et 1184 à Boundiali (Nord, région de la Bagoué).
L’an dernier, 212.388 candidats ont composé au bac dans près de 750 centres d’examen avec un taux de réussite de 33,58%, rappelle-t-on.
Ces épreuves s’achèvent vendredi et la phase des écrits débute lundi prochain.
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Photo à titre d'illustration