La Commission nationale des droits de l'homme de Côte d'Ivoire ( CNDHCI) a exhorté le gouvernement ivoirien à ouvrir des enquêtes pour situer les responsabilités et sanctionner les auteurs d'actes de violences enregistrés dans le pays ces dernières semaines dont « l'attaque à la machette » ayant causé le décès samedi d'un étudiant au meeting d'un mouvement politique à Korhogo dans l'extrême nord du pays.
« La CNDHCI appelle l'attention du gouvernement sur ces actes de violences et l'invite à prendre les dispositions nécessaires pour garantir le respect des droits à la sécurité, à la vie, à la paix des populations. Elle l'exhorte également à mener toutes les enquêtes en vue de situer les responsabilités et sanctionner les auteurs», rapporte un communiqué de cette institution transmis mardi à APA.
Toutefois, la CNDHCI dit se féliciter de la réaction des autorités administratives et judiciaires « qui a permis de circonscrire ces actes de violences et d'arrêter plusieurs individus ».
Rappelant auparavant, lesdits actes de violences enregistrés dans le pays, la CNDHCI a notamment cité, les affrontements entre autochtones guérés et allogènes burkinabé le 24 juin 2018 à Bangolo ( Ouest), « les affrontements à la machette et à l'arme à feu» entre les villages de Zenasso 1 et Kodiaga ( Nord) le 24 juin dernier, occasionnant au moins 3 morts et 17 blessés.
Il y a également le décès d'un étudiant samedi dernier à Korhogo ( Nord) suite à « une attaque à la machette » lors d'une réunion politique du mouvement politique dénommé Rassemblement pour la Côte d'Ivoire ( RACI) et les manifestations à Koun-Fao dans la région du Gontougo ( Nord-Est) le lundi dernier autour de la gestion d'une forêt classée qui ont fait plusieurs dégâts matériels.
LB/ls/APA
Namizata Sangaré, présidente de la Commission nationale des droits de l’Homme de la Côte d’Ivoire (CNDHCI)