Mandjara Ouattara, la jeune dame qui avait tenté de s'immoler par le feu devant la présidence ivoirienne, le mercredi dernier, a rendu l’âme, tôt mardi, au Centre des grands brûlés de Cocody où elle était internée depuis sa tentative de suicide, a appris APA de source officielle dans la capitale économique.
L'information qui circulait sous le manteau très tôt ce mardi matin a été confirmée en début d'après-midi par le porte-parole du gouvernement, Bruno Nabagné Koné interrogé par APA à l'issue d'un Conseil des ministres présidé par le Président Alassane Ouattara.
"Nous avons eu cette mauvaise nouvelle ce matin. Le gouvernement s'incline devant la mémoire de cette personne", a déclaré le ministre Bruno Nabagné Koné, soulignant que la famille de la défunte "sera accompagnée de la meilleure des façons par le gouvernement".
"Il faut faire en sorte d'éviter d'utiliser de façon malsaine les situations. C'était pas de notre point de vu descend de faire de la communication politique autour de cette affaire", a poursuivi M. Koné, insistant qu'il "faut éviter de surfer politiquement autour de cela".
Auparavant, une équipe de APA s'étant rendu au Centre hospitalier de Cocody (CHU) a eu la confirmation du décès de dame Mandjara Ouattara, après 4 heures d'investigation. « On ne peut vous confirmer ou infirmer, c'est une question de mort d'homme » avait lâché un premier agent de santé.
Après plusieurs coups de fils, APA tombe sur une proche de la défunte. « Tonton, c'est vrai ma sœur vient a rendu l'âme». Elle n'a pas fini de terminer que des forces de l'ordre postées depuis devant le Centre hospitalier intime l'ordre à l'équipe de APA de « dégager ».
Quelques minutes plus tard, une source médicale jointe plus tôt , rappelle pour « confirmer le décès de Mandjara » aux environs de 2h00 du matin.
Mandjara Ouattara (33 ans) s'était aspergée d'essence avant de se mettre le feu devant la présidence ivoirienne où elle avait déposé un courrier peu avant son acte.
Exerçant dans le domaine de la location de véhicule, elle réclamerait le paiement de ses créances en souffrance à la présidence ivoirienne sous l'ancien régime de Laurent Gbagbo.
HS-LS/APA
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