Le ministre chargé de la Défense auprès du Président de la République, Paul Koffi Koffi, a, au nom du gouvernement, lancé, ce jeudi 10 juillet après-midi, l’opération de déguerpissement des populations habitant les zones à risques.
Cette opération a débuté dans la commune d’Attécoubé (santé 3, plus connu sous le nom de Mossikro) en présence de la municipalité, des chefs religieux et coutumiers et de plusieurs habitants dudit quartier.
Au nom du maire Danho Paulin, le deuxième adjoint au maire, Djama Narcisse, a indiqué que cette année, 21 familles ont été installées au foyer. « Il y a encore 25 familles identifiées qui habitent les zones à risques mais qui n’ont pas encore reçu leurs kits de déguerpissement », a-t-il ajouté.
Il a également plaidé pour que les choses s’accélèrent afin que les familles qui ont transité par le foyer puissent rapidement trouver un lieu d’hébergement définitif et que les familles en attente de leurs kits puissent avoir satisfaction.
Au nom du gouvernement, le ministre Paul Koffi Koffi a indiqué que c’est la mort dans l’âme que le gouvernement lance cette opération. « J'effectue une mission qui n’est pas agréable. Mais, nous sommes obligés de le faire car, il est du rôle de l’État de sauver des vies quand il en a les capacités. Acceptez de partir pour préserver la vie des membres de vos familles », a-t-il lancé aux populations venues l’écouter. Il les a par ailleurs rassurées sur le fait que seules les habitations qui sont sur les flancs des collines seront détruites.
« Nous avons été avertis lundi soir à la descente du travail. Le mardi nuit, nous avons été convoqués pour une réunion où l’information a été confirmée. Seulement, nous ne savons pas où partir et nous risquons de dormir à la belle étoile », a lancé un habitant qui regardait la machine démolir sa maison.
Ouattara Ouakaltio
L'opération de déguerpissement de la population des zones à risques a démarré ce jeudi 10 juillet