Les différentes mutineries et les incessantes attaques sur les forces de l’ordre ivoiriennes donnent du fil à retordre jusqu’au sommet de l’Etat.
Selon un média local, plusieurs éléments des 8400 soldats de l’ex Forces Nouvelles dont la tête emblématique est l’actuel président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro, auraient produit des ‘’‘documents fraudeuleux’‘ pour ‘‘justifier leur enrôlement dans l’armée régulière’‘.
Alors les autorités ivoiriennes ont décidé de sévir et de faire le ‘‘nettoyage’‘ complet dans la grande muette, une ordonnance aurait été prise par le chef de l’Etat Alassane Ouattara pour la ‘‘mission’‘. L’information est relayée par le même média qui cite une source anonyme au palais de la présidence d’Abidjan.
Le président de la République ivoirien veut des actions fortes contre les « fouteurs de troubles », en plus d’avoir confiée le sensible et stratégique ministère de la Défense à l’un de ses plus fidèles compagnons, Hamed Bayayoko, Alassane Ouattara, aurait intimé l’ordre à la hiérarchie militaire de radier tout soldat coupable de ‘‘faute grave’‘.
Même si cette mesure n’est pas véritablement nouvelle en soi, il n’en demeure pas moins qu’il est désormais demandé aux soldats de prouver leur nationalité, une chose dont lui même avait été victime il y a deux décennies.
La hiérarchie militaire pourrait désormais procéder à des arrestations préventives dans l’armée.
La situation sécuritaire en Côte d’Ivoire est délétère depuis la fin de la crise poste-électoral qui a opposé les forces en présence (armée ivoiriennes, ex-rebelles) dans une confrontation armée pour obliger l’ex-président, Laurent Gbagbo, détenu à la Haye (Pays-Bas) à céder le fauteuil présidentiel à son rival Alassane Ouattara.
Ebrin Brou / Africanews
Des ex rebelles enrôlés dans l'armée appelés à justifier leur nationalité