Des organisations professionnelles dénoncent les sanctions du CNP contre des journalistes

  • 01/02/2014
  • Source : Agence Ecofin
Dans une déclaration commune, 15 associations professionnelles des médias de Côte d’Ivoire se prononcent sur les sanctions infligées à des journalistes, le 21 janvier dernier, par le Conseil national de la presse (Cnp), l’organe public de régulation du secteur des médias dans le pays.

Les organisations « dénoncent le caractère excessif de ces sanctions, condamnent cette grave atteinte à la liberté de la presse, exhortent le Cnp à plus de pondération dans un secteur déjà trop fragile, invitent l'ensemble de la corporation à plus de professionnalisme et de responsabilité dans le traitement de l'information ».
 
La déclaration assure la « solidarité »aux « confères » Moussa Traoré, directeur des rédactions du quotidien L'Expression, et Wakili Alassé, gérant de l’entreprise de presse Socef-Ntic, éditrice du quotidien L’Intelligent d’Abidjan. Ils ont été suspendus d’exercice de la profession pour six mois, avec retrait de la carte de journaliste.
 
Tous deux sont cités dans une affaire de « tentative de corruption », à la suite d’une plainte adressée au Cnp par Tiémoko Assalé (photo), directeur général de l'hebdomadaire satirique L'Eléphant Déchainé. Traoré Moussa a déjà démissionné de ses fonctions de président de l'Union nationale des journalistes de Côte d'Ivoire (Unjci).
 
Dans la déclaration, les organisations de médias garantissent leur soutien aux journalistes sanctionnés dans leur volonté de recherche de la vérité.