Des syndicats du secteur de la santé décident de poursuivre leur grève

  • 14/11/2019
  • Source : APA
La Plateforme des syndicats de la santé de Côte d’Ivoire qui a entamé lundi une grève de trois jours pour revendiquer des primes liées à leur salaire et leurs profils, a décidé mercredi de la poursuite de la grève pour n’avoir eu « aucun contact avec les autorités ».

Une Assemblée générale, tenue au terme de trois jours de grève, a décidé de « la poursuite de la grève », a dit à APA Narcisse Koffi, le secrétaire général national du Syndicat des agents administratifs de la santé, dont l’organisation est membre de cette faîtière.

Cette grève, lancée lundi devrait se terminer le 13 novembre 2019, mais était reconductible, si les grévistes n’avaient pas gain de cause, a fait savoir M. Narcisse Kofii, chargé de la communication de la Plateforme des syndicats de la santé.

Les agents grévistes observent cependant un service minimum médical, a-t-il poursuivi. Leurs revendications portent entre autre sur la prime de risque sanitaire. La Plateforme réclame notamment une prime de 75 000 Fcfa pour tous y compris les agents administratifs et d’hygiène.

L’organisation syndicale exige également une indemnité de logement, seulement attribuée aux médecins à hauteur de 70 000 Fcfa, tout en souhaitant que cela soit étendu aux infirmiers, aux sages-femmes, au personnel administratif et aux administrateurs.  

La Plateforme des syndicats de la santé revendique en outre une indemnité pour les acteurs des corps particuliers qui devrait être de 50 000 Fcfa selon les résolutions de l’atelier de Jacqueville (sud), organisé avec le ministère de la Santé et de l’hygiène publique. 

Concernant les revendications à caractère académiques et professionnels, la faîtière veut une reconnaissance du Certificat d’étude spécialisée (CES) qui devrait permettre de rémunérer le médecin qui en dehors du diplôme d’Etat, acquiert une spécialisation à des frais très élevés. 

La Plateforme des syndicats de la santé regroupe cinq organisations syndicales. Pour ce mouvement, elle a eu le soutien de deux autres syndicats du secteur de la santé, selon le secrétaire général national du Syndicat des agents administratifs de la santé.

AP/ls/APA