Le gouvernement, les entités politiques et les responsables de la société civile étaient à nouveau le jeudi 6 février, à la table de discussion dans le cadre du dialogue politique sur le code électoral.
Cette réunion qui a eu lieu à la salle du conseil du gouvernement à la Primature, était normalement consacrée à la signature du rapport final, après la rencontre de la veille où les résultats des travaux ont été validés par les différentes parties. Mais les plateformes Ensemble pour la démocratie et la souveraineté (Eds), la Coalition pour la démocratie, la réconciliation et la paix (Cdrp) et le parti politique Union républicaine pour la démocratie (Urd) n’ont pas répondu à l’appel.
Le ministre de l’Administration du territoire et de la Décentralisation, Sidiki Diakité, sous l’autorité du ministre d’État, ministre de la Défense, Hamed Bakayoko, président de cette séance, a expliqué les raisons invoquées par les leaders de ces structures pour justifier leur absence.
« Au cours des différentes séances plénières de cadrage de ce dialogue politique, il a été convenu qu’à l’issue des séances plénières et de comités restreints de haut niveau que deux séances plénières, l’une consacrée à la validation des résultats des travaux et l’autre consacrée à la signature du rapport final, puissent mettre fin au déroulement de nos travaux. A l’issue des échanges d’hier (mercredi, Ndlr), nous sommes convenus ensemble que les documents relatifs aux résultats des travaux soient mis à votre disposition avant la rencontre de ce jour pour permettre aux uns et aux autres de s’assurer de la prise en compte de toutes les propositions ou des points abordés. Malheureusement, cela n’a pas été possible », a-t-il fait savoir. Puis de préciser : « Un certain nombre d’entités politiques, notamment Eds, Cdrp et Urd, nous ont donc saisi par courrier ce matin (jeudi, Ndlr) pour nous exprimer leur souhait effectif de prendre part à la cérémonie de signature. Ils ont relevé cependant que les documents qui devaient être mis à disposition et n’ayant pu les faire examiner au sein de leurs formations politiques avant signature, ils souhaitaient que la rencontre de ce soir puisse être reportée pour leur permettre de parcourir le document avant de procéder à sa signature. Ils ont donc souhaité que nous puissions nous entendre sur une nouvelle date pour la signature des documents ».
Le ministre Sidiki Diakité a indiqué qu’après réception du courrier émis par les entités concernées, elles ont répondu qu’il ne s’agit pas d’un refus, mais d’une requête formulée pour un report.
Sur ces faits, le ministre de l’Administration du territoire et de la Décentralisation a déclaré que le Premier ministre, Amadou Gon Coulibaly, a suggéré, pour demeurer dans l’esprit du dialogue politique qui est la recherche du consensus, que la séance de l’après-midi d’hier soit consacrée à la remise des documents proposés à signature afin que tous puissent prendre connaissance de leur contenu. Il a donc informé l’assistance qu’une nouvelle date sera proposée dans le courant de la semaine prochaine pour la séance finale de signature de ces documents.
Les résultats des travaux ont donc été distribués aux partis politiques et aux membres de la société civile présents à cette réunion qui a duré moins de 45 minutes.
Mamadou Kanate
Dialogue politique sur le code électoral: Le rapport remis aux partis politiques et à la société civile pour examen