Chers militantes et militants du Pdci-Rda,
Mesdames et Messieurs de la presse,
Notre parti, le Pdci-Rda, est en proie à des agitations depuis l’annonce de la tenue du 12e congrès prévu en octobre prochain. Et cette situation laisse s’exprimer des velléités de candidatures au sein de notre parti, pour la présidence du Pdci Rda. Malheureusement, ces ambitions donnent lieu, depuis quelque temps, à une politique de désinformation et d’intoxication des militants par les candidats opposés au président Henri Konan Bédié, choix des délégués et des secrétaires de section, donc de la base. La dernière sortie dans la presse de Kouadio Konan Bertin, député de Port-Bouët, en est une parfaite illustration.
Pour cette énième sortie depuis l’annonce de sa candidature, le président sortant de la jeunesse du Pdci a décidé de nous ramener à des débats puérils, dépassés et dénués de toute cohérence politique. A savoir qu’il revient au secrétaire général d’organiser le congrès du Pdci ou encore la mise sur pied d’un comité paritaire pour l’organisation du congrès. Nous estimons tout simplement que cela relève de sa part, soit de la mauvaise foi ou de la méconnaissance de l’histoire du parti, même la plus récente. Pour rappel, de 1965 à 1990, c’est Camille Alliali, secrétaire général à l’organisation du parti, qui a organisé les congrès sur proposition du président Félix Houphouët-Boigny.
En 1990, lorsque Camille Alliali a quitté la direction du parti, c’est Ipaud Lago qui a organisé le 10e congrès du Pdci-Rda en 1995 en qualité de secrétaire général à l’organisation, donc proposé par le président Henri Konan Bédié, président du parti. Et le 11e congrès, c’est-à-dire le dernier congrès, qui s’est tenu après le coup d’Etat, c’est le président Edjampan qui l’a organisé. Comme vous pouvez le constater, jamais dans l’histoire des congrès du Pdci, un secrétaire général du parti ne les a organisés. Et là-dessus, nos textes sont clairs. L’article 33 de la section C des Statuts stipule que : «Le président inspire et conduit la politique du parti, il préside les organes centraux du parti et veille à l’exécution de leurs décisions.
Il propose le bureau du congrès». Ce qui revient à dire que le président du comité d’organisation, c’est le président du parti qui le nomme et à ce titre, il peut déléguer une partie de ses pouvoirs à qui il veut. KKB qui brandit les textes dont il ignore le contenu, qu’il nous dise si le comité paritaire dont il souhaite la mise en place est statutaire. Parce que c’est de cela qu’il s’agit. Donc restons attachés à nos textes. Au vu de tout ce qui précède, nous estimons que le vrai mensonge vient de KKB qui vient encore une fois de plus étaler sa méconnaissance flagrante et dangereuse des textes du parti qu’il veut pourtant diriger. Traiter des sommités du parti telles que les ministres Maurice Kakou Guikahué, Niamien N’goran et le porte-parole du président, Niamkey Koffi, de «menteurs» relève purement et simplement de la désinvolture et de l’inculture politique. Ce type d’attitude n’est pas digne des valeurs et de l’éducation que le PDCI inculque à ses militants depuis le père fondateur Félix Houphouët- Boigny jusqu’à nos jours. De ce qui précède, nous disons que celui qui est nuisible en ce moment pour les militants du parti et pour la cohésion au sein du Pdci-Rda, c’est bel et bien le sieur KKB. C’est un cas désespéré pour le Pdci-Rda qu’il faille très vite rattraper.
Revenir sur le débat du respect des textes au point d’annoncer la saisine d’avocats relève de la pure diversion et une volonté manifeste de nier la souveraineté du congrès. Le fait de vouloir ester en justice après le plébiscite du président Bédié au conclave des secrétaires généraux à Yamoussoukro et après sa victoire éclatante aux pré-congrès est un signe qui démontre clairement que le candidat KKB est aux abois. Il sait qu’il sera battu à plate couture au congrès. Sa dernière sortie est une fuite en avant et une couardise politique. Nous espérons toutefois que malgré ces agitations et après la victoire certaine du président Henri Konan Bédié au prochain congrès, le parti sortira grandi et stable. Nous saluons à cet effet la grandeur d’esprit du président du parti qui, malgré toutes les attaques de ses adversaires, n’hésite pas à leur ouvrir ses portes. La preuve, KKB y était récemment. C’est-dire que les portes du président Henri Konan Bédié restent toujours ouvertes à tous ces agitateurs dans l’intérêt de la cohésion au sein du parti.
Fait à Abidjan le 04 septembre 2013
Dr Méité Aboulaye (président du ‘’Nouvel Elan’’ avec HKB) répond aux attaques contre Bédié : « Bédié battra ses adversaires à un score à la soviétique » - Photo à titre d'illustration