Mais, qu’a pu bien faire une jeune dame dont l’identité reste encore un mystère, pour être tuée dans les environs des services de l’antenne relais de la Rti, à Mafféré ?
La question reste pour l'heure, sans réponse. Mais pour ce que l'on sait, grâce à des sources, c'est, en effet, nuitamment, le jeudi 20 avril 2017, que la jeune dame venant d'Abidjan, débarque à Mafféré. Elle est là pour répondre à une invitation dans une localité dont elle foule le sol pour la première fois. Tout porte, en tout cas, à le croire. Lorsqu’elle descend du véhicule de transport en commun, c’est auprès d’une vendeuse de nuit qu’elle prend place. Puis, on la voit passer des coups de fil à ses invités présents dans la ville.
Mais les choses, dit-on, ne semblaient pas du tout bien se passer. D'autant plus que dans les échanges, la jeune dame fait part de son courroux à ses interlocuteurs, qui lui feraient vivre des cas d’infortune. Sur ce, un jeune homme qui vient peu après à elle, lui demande de le suivre. Apparemment rassurée, elle obéit. Puis, on les voit emprunter un sentier, dans les environs de l’antenne relais de la Rti. Où vont-ils ?
La suite s’avérera dramatique. C'est que le lendemain vendredi, la pauvre est découverte morte. Le visage fracassé par un morceau de brique, trouvé près de son corps. Sa serviette hygiénique, arrachée de son dessous par ses agresseurs, traînait également dans la broussaille. Un indice qui laisse entrevoir un viol dont elle pourrait avoir été victime. Sur son identification par les éléments des forces de l'ordre, venus procéder au constat d'usage, là, ce n'est pas une sinécure. Vu que sa tablette qui lui servait plus tôt, à passer des communications, et ses papiers ont été emportés par ses tueurs.
Dans ses bagages, l'on retrouve des vêtements, des ustensiles de cuisine, un chapelet, une bouilloire et deux tickets de visite du Zoo d’Abidjan, datant du 19 mars 2017. En tout cas, ce sont les seuls éléments aux mains des gendarmes de Mafféré, lesquels, selon ce que l'on apprend, s’échinent à retrouver les parents de la défunte. En attendant, le corps est gardé dans un casier de la morgue municipale de Mafféré.
J.Bédel (Correspondant régional)
Photo à titre d'illustration:DR