Mettre un terme à la souffrance des populations déguerpies du parc en appliquant toutes les recommandations du plan d'action d'urgence telles que arrêtées par le conseil des ministres du 7 juillet 2016 notamment, le renforcément du dispositif sanitaire, la mise à disposition d'un fonds de contingence pour les ménages vulnérables et la sécurisation du parc et de ses alentours ».
Extrait des recommandations du rapport du Réseau des acteurs des droits humains (Raidh) publié, hier. C'est une enquête sur la situation des populations déguerpies du Parc du Mont Péko, à l'ouest du pays. Le Raidh plaide pour l'application des résolutions du Traité d'amitié et de coopération entre la Burkina Faso et la Côte d'Ivoire du 29 juillet 2016 en faveur des populatons déguerpies.
Autres recommandations, l'adoption d'une loi sur les évacuations conformément au droit international.
A l'endroit du ministre de la Sécurité, le réseau exige la sécurisation des biens et des personnes dans les villages d'accueil. Par ailleurs, l'ong préconise que les dons et aides du gouvernement soient répartis équitablement pour éviter les sentiments de colère et de frustration.
Le coordonnateur général du Raidh a expliqué que, la gestion des populations déguerpies du Mont Péko reste une préoccupation entière dans la mesure où, jusque-là, leur recasement n'est pas effectif. Bamba Sindou a avancé que certains se sont dirigés vers la réserve de Taï. Une information confirmée par plusieurs responsables du secteur des espaces protégés.
Toutefois, l'on a dénoncé de nombreuses insuffisances dans le travail. Plusieurs intervenants se sont étonnés que l'ong se penche sur la situation des déguerpis alors que ceux-ci étaient en situation irrégulière.
César Ebrokié
Le coordonnateur général du Raidh a expliqué que, la gestion des populations déguerpies du Mont Péko