Un atelier d’élaboration du plan de mise en œuvre des recommandations issues du second passage à l’Examen périodique universel (Epu) des Nations-Unies, ouvert, mardi à Abidjan, vise à enraciner le dialogue et la coopération nationale et internationale pour une meilleure promotion des droits de l’homme, a appris APA, sur place.
« Ce débat qui se tient ce jour, nous offre l'opportunité de réfléchir sur le cadre d'actions sur lequel notre pays va s'appuyer pour mettre en œuvre les recommandations de l'Onu et assurer le suivi de celles-ci », a expliqué le Directeur de cabinet adjoint au Ministère de la Justice, des Droits de l'Homme et des Libertés Publiques, Jean Bako.
M. Bako a indiqué que dans le cadre de ce projet, son département ministériel a sollicité un appui de l‘Organisation internationale de la francophonie (Oif), qui a dépêché deux experts, à Abidjan.
« Il s'agit de M. Gaham, ancien Directeur du Haut-Commissariat des Nations Unies aux Droits de l'Homme et de Sagues Salvatore, spécialiste de programme à la direction de la paix, de la démocratie et des droits de l'homme », a-t-il dit.
Le 29 avril 2014, la Côte d'Ivoire avait présenté devant le Conseil des Nations unies à Genève, son deuxième rapport national au titre de l'Examen périodique universel.
Cent-six recommandations avaient été formulées à l'Etat ivoirien notamment, l'harmonisation de la législation nationale avec les instruments ratifiés, la lutte contre l'impunité et l'accès à la justice, la lutte contre la torture et les traitements cruels, inhumains ou dégradants, la protection des personnes âgées, et le renforcement de la jouissance de la liberté d'information et de presse entre autres.
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Gnénéma Mamadou Coulibaly, ministre ivoirien de la Justice, des Droits de l'Homme et des Libertés publiques