Abidjan - Les enseignants et autres personnels du privé laïc de Côte d’Ivoire appellent le Président de la République, Alassane Ouattara, à "accorder une oreille attentive" aux problèmes de l’enseignement privé en général, et de l’enseignement privé laïc en particulier, indique un communiqué du Syndicat national du privé laïc de Côte d’Ivoire (SYNEPLACI) dont copie est parvenue jeudi, à l’AIP.
Dans une note de motion spéciale de soutien aux efforts du chef de l’Etat pour ramener la paix et conduire le pays à l’émergence 2020, le SYNEPLACI en« prompt rétablissement et une santé de fer », afin qu’il puisse « poursuivre et achever son action en faveur du retour à la paix en Côte d’ivoire, et atteindre l’émergence 2020 ».
Dans ce document signé de son secrétaire général, Camara Oumar, le SYNEPLACI « assurent de leur disponibilité à apporter leur contribution, en l’accompagnant à l’émergence 2020 dont le bénéfice sera profitable à tous les Ivoiriens d’origine, d’adoption, quelle que soit la sensibilité politique ».
Déplorant le fait que « la situation de crise rende difficile son action en faveur de la paix et son avancée vers l’émergence 2020 », le SYNEPLACI exprime « son soutien total à sa politique de règlement pacifique de la crise qui sévit dans notre pays et à sa volonté de retour à la stabilité économique sur le chemin de l’émergence ».
Réunis en assemblée générale le 10 mai, à la bourse du travail de Treichville, les membres du SYNEPLACI ont décidé de la reprise de la grève suspendue en février pour compter de la date du 27 mai. Leurs revendications portent sur le paiement d’un certain nombre d’arriérés dus aux enseignants du SYNEPLACI et autres personnels du privé laïc, rappelle-t-on.
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