Ekoun Kouakou Gervais (Président du SyndicatNational des Producteurs d’eau agréé de Côte d’Ivoire) prévient : ‘‘200 sociétés risquent de fermer’’

  • 09/10/2013
  • Source : L'Intelligent d'Abidjan
Le Président du Syndicat National des Producteurs d’eau agréé de Côte d’Ivoire, Ekoun Kouakou Gervais, lance un cri de cœur à l’endroit du Président de la République, Alassane Ouattara, pour sauver le secteur et plusieurs emplois menacés par cette décision gouvernementale.

Avez-vous plaidé votre cause auprès du ministère de l’Environnement ?
Nous avons eu plusieurs rencontres avec le ministre Allah Kouadio Rémy, pour lui de demander d’accepter de différer l’application du décret portant interdiction des sachets plastiques en Côte d’Ivoire à compter du 22 novembre 2013 et jusqu’à ce jour, le ministre est resté campé sur sa position

Que souhaitez-vous concrètement ?

Nous souhaiterions rencontrer le Président de la République, S.E.M Alassane Ouattara, qui a encouragé la jeunesse à s’investir dans la création d’entreprises, donc des emplois pour nos compatriotes. Nous avons massivement répondu à son appel. Sur 200 sociétés du secteur de la distribution de sachets d’eau en Côte d’Ivoire, plus de 80 entreprises ont été créées par nous, jeunes ivoiriens. Nous avons donc répondu à cet appel ; et tenez-vous bien, les investissements vont jusqu’à 50 000 000 FCFA par unité de production de sachets d’eau en termes d’équipements et de véhicules de distribution.

Qu’attendez-vous du Président de la République que vous souhaitez rencontrer ?
Pensez-vous que votre cri de cœur sera entendu ?

Le Président de la République est le dernier recours lorsque toutes les voies sont épuisées. Un père famille ne peut laisser ses enfants mourir sans réagir. Nous souhaitons que chef de l’Etat reporte le délai du 22 Novembre 2013 afin que nous puissions passer du sachet plastique utilisé actuellement aux sachets biodégradables.


Tournée de mobilisation du RPP à Bouaké / Kané Soumaïla secrétaire national chargé de la jeunesse :
‘‘L’amnistie ne doit pas être synonyme d’impunité’’


«On ne peut pas rester en exil et mieux s’exprimer avec quelqu’un résident en Côte d’Ivoire. C’est pourquoi, il faut une loi d’amnistie. Mais la loi d’amnistie ne doit pas signifier impunité. Les gens ont passé deux ans en prison, il faut les gracier. Seul Dieu jugera les uns et les autres. Au niveau de l’actualité, la Cpi demande que Charles Blé Goudé soit extradé.

Nous demandons au Président de la République de ne plus jamais envoyer un ivoirien à La Haye. S’il a refusé de livrer Simone Gbagbo, qu’il fasse autant pour Charles Blé Goudé». Ces propos ont été tenus le samedi 5 octobre 2013 à Bouaké, par Kané Soumaïla, Secrétaire national chargé de la promotion de la jeunesse du Rassemblement pour la paix, le progrès et le partage (Rpp).

Face à ses militants, le collaborateur du président Laurent Dona Fologo a indiqué que l’objectif de son parti, est de créer une nouvelle mentalité dans les esprits des Ivoiriens, afin qu’ils soient des Ivoiriens nouveaux. « L’Ivoirien nouveau, c’est l’Ivoirien qui existait avant la crise. Qu’on n’identifiait pas à travers son parti politique. Nous voulons une Côte d’Ivoire de paix », a encore dit Kané Soumaïla.

A l’opposition, il a fait remarquer que jamais Laurent Dona Fologo ne les trahira. « Quand la Présidence invite le président Laurent Dona Fologo, on le traite de tous les noms. Mais ce n’est pas Alassane Ouattara président du RDR qu’il va écouter, c’est le Président de la République qu’il va écouter », a-t-il précisé. En ce qui concerne le décès d’Atsé Jean Claude au Ghana, l’émissaire du Président Laurent Dona Fologo a supplié le gouvernement de rapatrier son corps en Côte d’Ivoire.

« Nous avons appris qu’il y a des difficultés pour extrader le corps de notre frère Atsé Jean Claude. Nous demandons au président de la République de tout faire pour que ce digne fils soit enterré ici chez lui », a-t-il supplié. Aussi, a-t-il souhaité que leur Secrétaire général, Ouattara Gnonzié rentre d’exil. Et si cela n’est fait d’ici la mi-novembre par la prise d’une loi d’amnistie générale, «nous irons nous mêmes chercher tous nos exilés au Ghana et les ramener en Côte d’Ivoire. » Avant lui, Ouattara Venance, Coordonateur régional du RPP à Bouaké, a fait savoir que les militants étaient prêts pour les batailles futures.

Sercom Conférence RPP