Après avoir boycotté, jeudi, l’élection du nouveau président de l’Assemblée nationale, le Groupe parlementaire Pdci-Rda envisage d’aller plus loin.
Au cours d’un point de presse tenu, hier, à la maison du parti, à Cocody, Akoto Kouassi Olivier, son porte-parole, a indiqué que le groupe parlementaire Pdci-Rda, « en relation avec les Groupes parlementaires Vox populi et Rassemblement », a décidé de saisir le Conseil constitutionnel « qui, selon l’Article 126 de la constitution, est l’organe régulateur du fonctionnement des pouvoirs publics ».
Le porte-parole du groupe parlementaire Pdci-Rda a aussi exprimé sa reconnaissance aux groupes parlementaires Vox populi et Rassemblement, ainsi qu’au député Pascal Affi N’guessan pour « leur soutien collectif et leur détermination à œuvrer ensemble pour le respect des règles démocratiques de base au sein de l’Assemblée nationale ».
Revenant sur les raisons du boycott du scrutin par ces trois groupes parlementaires, il a souligné que le groupe parlementaire Pdci-Rda estime que le fait que le président par intérim de l’Assemblée nationale décide de façon « unilatérale » d’organiser les élections avec un bulletin pour chaque candidat est contraire au fonctionnement normal du Bureau de l’Assemblée nationale. Et que cela porte gravement atteinte au secret du vote.
Selon lui, en vue de trouver une solution à cette situation, les trois groupes parlementaires ont adressé une correspondance conjointe au président par intérim, le mercredi 6 mars 2019, pour solliciter l’organisation d’une séance de travail entre les équipes de campagne des deux candidats déclarés, sous sa présidence. « Cette proposition de dialogue est restée sans réponse de la part du président par intérim ».
CASIMIR DJEZOU
Akoto Kouassi Olivier, porte-parole du PDCI, a animé un point de presse au siège du parti