Eléphants : Après l'élimination, voici les solutions pour avoir une équipe émergente à l'horizon 2020

  • 26/01/2017
  • Source : Lebabi.net
Actualité oblige. Parlons de cette élimination des Eléphants de la Coupe d’Afrique des Nations de football (CAN 2017) qui se déroule en ce moment au Gabon.

« La défaite est orpheline, la victoire a plusieurs pères », aurait dit un leader politique. Cette défaite des Eléphants face au Maroc à la 31e édition de la CAN sonne le glas de cette génération et interpelle l’ensemble des Ivoiriens.

Qui l’aurait cru !

Et pourtant, la sélection ivoirienne était considérée comme la grande favorite de cette rencontre et même de cette compétition, du moins sur papier. Mais cela n’a pas suffit.

Après un premier match nul décevant face aux Eperviers du Togo, puis un autre nul face aux Léopards de la RD Congo, les éléphants se sont embourbés sans leurs trompes face au Maroc lors du troisième match de poule. Incapables de barrir et de sonner l’olifant. Les Champions en titre ont fini pas être capturés et défaits par les Lions de l’Atlas.

Suite à cet échec précoce, il faut situer les responsabilités au plus vite. Pour ma part, elles peuvent et doivent se situer à plusieurs niveaux.

Cette équipe constituée de joueurs de renom évoluant dans des championnats européens de haut niveau devrait être conduite par un entraineur chevronné et charismatique. Et non, un « débrouillard ».

Le bureau exécutif de la fédération ivoirienne de Football (FIF) avec à sa tête son président doit rendre sa démission comme l’avait fait celui dont dirigeait feu Dieng Oussseynou, après la débâcle des Eléphants à ce même stade de la compétition en 2002 au Mali.

En outre les matchs de préparation de la CAN au lieu de se dérouler en Europe ou en Asie contre des équipes européennes doivent désormais être délocalisés en Afrique contre des pays africains. Ceci aura le mérite d’être en phase avec les réalités africaines.

De plus, pour une gestion rigoureuse de l’effectif, aucun joueur de la sélection ne doit être considéré comme titulaire « à vie » ou sélectionné et classé sur la base de son passé. Seule la performance du moment ne doit compter à partir de maintenant.

Il est temps de mettre fin à cette gestion dépourvue de tout professionnalisme et de créer les conditions d’une cohésion et d’une bonne dynamique autour d’une équipe solide et forte en vue de remporter le 3e trophée pour la Côte d’Ivoire. Tous les ivoiriens l’attendent vivement en 2019.

Moïse Yao K.

Journaliste-Blogueur