Le Président de la Fédération ivoirienne de football (FIF), Augustin Sidy Diallo, veut éviter les erreurs de casting pour trouver le successeur de Marc Wilmots. Pour ce faire, il entreprendra bientôt une large consultation…
Le poste de sélectionneur des Eléphants de Côte d’Ivoire est vacant, depuis le mardi 14 novembre 2017, date du limogeage du Belge Marc Wilmots par la Fédération ivoirienne de football (FIF). A présent, il s’agit de lui trouver un successeur. Mais le président de la FIF, Augustin Sidy Diallo veut prendre du recul pour choisir. «La déception est trop grande, donc il faut prendre du recul pour choisir», a-t-il confié à la presse, le mercredi 15 novembre 2017, au centre technique national de football Bingerville.
Comment faire le bon choix et surtout éviter de faire de la sélection ivoirienne un souffre-douleur des sans grades à l’image de celle que nous avons connue sous les ordres de Marc Wilmots ? Il a certes été un bon entraîneur sous d’autres cieux, mais depuis qu’il a posé sa ''Marque Ville Morte'' chez les Eléphants, l’équipe de Côte d’Ivoire a perdu sa réputation de sélection crainte, celle qui bousculait tout sur son passage et qui ne tombait qu'avec les armes à la main. Qu’elle est bien loin cette époque où les Eléphants de Côte d’Ivoire faisaient la fierté de l’Afrique. Ces beaux moments où ils faisaient recette au Stade Félix Houphouët-Boigny au point où des supporters ‘’pouvaient même sacrifier leur vie‘’ pour tout simplement les voir jouer. Souvenons-nous en d'un certain dimanche 29 mars 2009, lors de la réception du Malawi, dans le cadre des éliminatoires combinées de la Can et du Mondial 2010 ! Ce jour où l’on a malheureusement enregistré 19 morts et 132 blessés dans la bousculade.
La Côte d’Ivoire était alors conduite par un certain Didier Drogba. Un grand attaquant avec une grande aura, qui savait conduire sa troupe et la mettre sur la bonne voie. Drogba a marqué tous les esprits et il sera difficile de lui trouver un remplaçant. En tout cas, pas avec n'importe quel entraineur! L’on ne demande pas forcément aux dirigeants ivoiriens de revenir sur le passé, mais de savoir prendre soin de l’héritage laissé par la génération dorée.
Depuis quelques années, il se passe quelque chose au sein de l'équipe nationale de football, mais les dirigeants ont toujours nié l’évidence. Deux petits exemples seulement suffisent pour comprendre qu’il y a un malaise que la FIF cache aux Ivoiriens : les circonstances des départs de Didier Drogba et Yaya Touré de la sélection...
Le Président de la Fédération ivoirienne de football (FIF), Augustin Sidy Diallo