Emergence 2020, choix politiques d’Alassane Ouattara, politique nationale, pension aux artistes, etc : Gbi de Fer prend position

Au titre des sujets abordés, Gbi de fer a félicité le ministre de l’Education Nationale pour la bonne organisation des examens de fin d’année. « Je n’ai pas compris le choix du Président de la République, quand il a choisi Kandia Camara pour gérer un secteur aussi sensible. Mais je félicite madame le ministre pour la bonne organisation des examens de fin d’année et surtout pour la baisse de la fraude et l’augmentation des taux de réussite depuis ces trois dernières années », a-t-il reconnu.

Outre les examens, Gbi de fer s’est interrogé sur l’attitude du Front populaire ivoirien (FPI). Il s’est dit choqué du temps mis (3 ans) par la CPI pour la confirmation des charges contre l’ex-Président Laurent Gbagbo. « Si la confirmation des charges a pris trois ans donc le jugement peut attendre 5 voire 10 ans ? », s’est il interrogé.

Il invite, par ailleurs le FPI ‘’à ne pas attendre le retour de Gbagbo avant de prendre part au débat politique’’ et ‘’à abandonner la politique de la chaise vide’’ car ‘’seule une forte représentativité au parlement peut jouer en leur faveur’’.

Il s’est également réjoui de la décision du chef de l’Etat d’octroyer une pension de 300 000F CFA aux artistes, avant de préciser que ‘’cela se faisait sous Laurent Gbagbo mais sans que les conditions d’octroi ne soient connues. « Peut-être que cela était réservé aux applaudimètres. C'est-à-dire les gens dont le degré d’applaudissement était le plus fort. Je n’ai jamais émargé parce que je ne suis pas un applaudimètre », a-t-il fait savoir.

Sur le choix des bénéficiaires de ladite pension, il s’est dit ‘’totalement d’accord avec le nom des artistes retenus pour la pension’’. Pour lui cela permettra aux ‘’doyens de se rendre compte de leur importance aux yeux de la nation’’.

Il invite cependant le Président de la République à pérenniser cette vision à travers la signature d’un décret. Enfin, Gbi de fer s’est dit surpris par la posture actuelle de la France, autrefois considérée comme la France des droits de l’homme. Il s’est dit heureux car de son point de vue, tous ces aspects plongent la Côte d’Ivoire dans le décor de l’émergence 2020.