Et si là Côte d’Ivoire jetait un peu plus le regard vers l’Est, vers la Malaisie ? La suggestion qui peut paraître surprenante est de « Bridge Côte d’Ivoire – Malaysia », une association d’intellectuels et cadres des secteurs public et privé ivoiriens, tombés sous le charme de l’ascension économique et industrielle fulgurante de ce «Tigre » d’Asie du Sud-Est dont on parle pourtant si peu.
Ce pays pauvre du début des années 1960 a réussi en 25 ans à passer au stade quasiment de pays développé, et ce, sans avoir eu recours aux … institutions de Bretton Woods. « Ce pays a su attirer les capitaux étrangers et s’est développé sans appuis du FMI et de la Banque mondiale qui le citent d’ailleurs en modèle.
La Côte d’Ivoire a certes des partenaires traditionnels et plus récents comme le Maroc, mais la Malaisie est un atout industriel insoupçonné, que nous souhaitons faire découvrir et qui peut également nous servir de modèle » a confié à Financial Afrik le président de l’Association, l’Economiste René-François Monckeh, qui a découvert ce pays il y a sept ans et qui est tombé sous son charme.
Pays classé parmi les principaux producteurs mondiaux d’huile de palme, de cacao et de caoutchouc et également exportateur de pétrole, la Malaisie a surtout réussi à diversifier son économie. L’industrie contribue à environ 28% du PIB et emploie plus de 27% de la population active.
La Malaisie est l’un des plus grands exportateurs au monde de composants électroniques, de semi-conducteurs notamment d’articles et appareils électriques. Le secteur tertiaire y emploie la majorité des actifs (plus de 60%) et représente près de 50% du PIB grâce, notamment, au secteur du tourisme.
Et aujourd’hui, ce pays de 30 millions d’habitants, veut se positionner comme l’un des principaux producteurs et développeurs de produits de technologies de pointe, y compris les logiciels, et comme une destination importante pour la délocalisation de l’industrie des composants après la Chine et l’Inde...LA SUITE
Photo:Financial Afrik / une association d’intellectuels et cadres des secteurs public et privé ivoiriens est tombée sous le charme de l’ascension économique