En Côte d’Ivoire, 151 migrants d’origine ivoirienne en provenance de Libye ont été rapatriés le 21 mars.
L’apostolat de la mer, des migrants et du tourisme, en collaboration avec la structure gouvernementale en charge de l’accueil et de l’orientation des migrants, joue un rôle de prévention par la sensibilisation auprès des jeunes.
Les migrations sont au cœur du pontificat du pape François qui appelle périodiquement à l’accueil et à l’intégration des migrants.
En Côte d’Ivoire, la commission épiscopale chargée des migrants, de l’apostolat de la mer et du tourisme s’occupe de l’autre versant des migrations : la prévention par des campagnes de sensibilisation. L’objectif est de dissuader les jeunes de risquer leur vie en bravant les dangers de l’immigration clandestine.
Le Père Célestin Ikomba, secrétaire général de cette commission épiscopale, va périodiquement à la rencontre des “Commissions jeunes” des paroisses pour leur parler des dangers liés l’immigration clandestine.
« Le but est que les paroisses, qui sont des lieux où se rendent beaucoup de jeunes, soient aussi des endroits où ils peuvent avoir accès à une information fiable sur les dangers liés à l’immigration », explique-t-il. La commission épiscopale œuvre également en collaboration avec l’État ivoirien.
Témoignages d’anciens migrants clandestins
La structure étatique chargée de la gestion des migrations, est le Centre d’accueil, d’information, d’orientation et d’accompagnement des migrants en Côte d’Ivoire (Caioam CI). Ce centre a initié une série de tournées dans les communautés. Lors de telles tournées, des films portant sur les conditions extrêmement pénibles et dangereuses des migrations clandestines sont projetés.
Photo: Lucie Sarr / P. Ikomba, Diakité, Cynthia Ekra