La Fondation Amigo et les ONG Promotion et Développement (Proyde), Antenne de Développement de l’Afrique (Adafo) ont procédé le mardi 28 février 2017, avec le concours de l’Union européenne et de l’Unicef, au lancement d’un vaste projet pour la protection de l’enfance en Côte d’Ivoire.
« Pour une protection de remplacement de qualité et en harmonie avec les politiques de protection de l’enfance de Côte d’Ivoire ». Tel est le projet trisannuel (2017-2019) que viennent de lancer la Fondation Amigo et les ONG Promotion et développement (PROYDE) et l’Antenne de développement de l’Afrique (ADAFO), avec l’appui de l’Union européenne. Selon le père Miguel Vincent directeur de la Fondation Amigo Doumé de Niangon Lokoa, ce projet vise à améliorer les conditions de vie de tous les enfants en difficulté et victimes de violence de tout genre.
« L’objectif final du projet sera donc d’améliorer le système de protection des enfants, vulnérables, victimes d’abus, de l’exclusion ou en danger, dans les services publiques et de la société civile chargés de les accueillir et de les accompagner pendant leurs vies », a-t-il déclaré.
« C’est un projet important en ce sens qu’il va nous aider à mettre en pratique les normes et standards internationaux afin que tous les centres travaillent dans la même direction. Et surtout à la sensibilisation de la population ainsi que la formation du personnel. Il va améliorer les conditions des enfants dans les EPR », a fait savoir père José Louis De la Fuenté, directeur du Foyer Don Bosco de Koumassi Remblais.
Quant à Charles Raudot Chatelay, chef de la section économie, gouvernance et secteurs sociaux de l’Union européenne en Côte d’Ivoire, il a révélé que son institution financera le projet à hauteur de 700 mille euros sur les trois ans nécessaires pour sa mise en place.
« La protection des enfants en difficultés est l’une des priorités de l’Union européenne, car la jeunesse est la force et l’avenir d’un pays, c’est pourquoi nous avons décidé d’accompagner ce projet. En plus, ce projet rentre dans le cadre de l’appui de notre organisation aux structures de protection des enfants vulnérables. C’est la raison pour laquelle pour assurer la pérennité du projet l’appui de sept (7) autres ministères sera nécessaire», a-t-il fait savoir.
Sié Kambou, spécialiste en protection des enfants à l’Unicef a salué l’orientation des ONG vers le respect des standards internationaux. « Je salue le fait que des structures non étatiques servent de fer de lance à la protection de l’enfant », s’est-il réjouit.
Sylvain Dakouri
Photo:DR / la protection des enfants vulnérables au cœur des procurations des ONG