Enlèvement de véhicules à Abidjan : l’Administrateur général de la Soad clarifie tout …

Depuis quelque temps, la Société Abidjanaise de dépannage (Soad) est l’objet, tant dans des journaux en ligne que classiques, de critiques de toutes sortes.

C’est pour récuser toutes ces accusations que Désiré Dablé, administrateur général de la Soad, est monté au créneau, mardi 15 avril dernier, lors d’un point de presse, dans les locaux de ladite structure à Yopougon.

« Ces critiques sont infondées, injurieuses, calomnieuses, diffamatoires, attentatoires à son honorabilité et incitatives à la révolte populaire. Le tout frisant parfois le complot et/ou la campagne ourdie dans des officines, tant la similitude entre ces écrits est grande », a-t-il estimé d’entrée de jeu.

Non sans ajouter que la structure qu’il dirige est mise au banc des accusés dans des articles de presse sans aucune preuve. Il a étayé ses propos par la Une de certains journaux tels que «Fluidité routière acte I - Soad, la mafia », « la Soad rackette fort ». Il a, en outre, qualifié les photographies illustrant ces Unes d’un « photomontage grossier » destiné à induire en erreur les usagers de la route, leurs partenaires nationaux et étrangers.

Par ailleurs, le directeur général a déploré le non-respect du principe de l’équilibre de l’information par les auteurs de ces articles car ces derniers n’ont pas approché sa structure afin qu’il dise sa part de vérité.

« La Soad refuse que l'honorabilité de ses dirigeants et travailleurs, ainsi que la qualité de ses services fassent l'objet d'articles sans fondement, et se réserve par conséquent le droit de poursuivre devant les tribunaux, toute personne qui l'accuserait de racketter, d’être une organisation de type et /ou à caractère mafieux ou d'escroquer des usagers sans en apporter les preuves », a conclu Désiré Dablé.

La Soad, depuis le 26 août 1997, bénéficie d’une convention avec la ville d’Abidjan, reprise par le district d’Abidjan pour la fluidité du trafic routier par l'enlèvement, le remorquage des véhicules en panne, accidentés, immobilisés sur la voie publique.