Enseignement Supérieur : la problématique des conflits locaux au cœur de la 4e édition du colloque international du LAASSE

  • 21/03/2017
  • Source : Lebabi.net
Le Laboratoire de Sociologie Économique et d’Anthropologie des Appartenances Symboliques en partenariat avec le Programme d’Appui Stratégique à la Recherche Scientifique (PASRES) a organisé les 15 et 16 mars 2017, au Pôle scientifique de l’Université Félix Houphouët Boigny d’Abidjan (UFHB), la 4e édition de son traditionnel colloque international pluridisciplinaire autour du thème « les conflits locaux en Côte d’Ivoire : Résultats de recherches en sciences sociales et pistes de solutions durables ».

Actualité oblige! la communauté scientifique ne veut point rester indifférente face à la récurrence et la résurgence des conflits locaux en Côte d’Ivoire, pays longtemps qualifié d’havre de paix. Conscient du lien étroit entre le développement économique et la paix sociale, le LAASSE a mené la réflexion sur la dynamique des conflits locaux, ces conflits localisés qui, n’ont maîtrisés, peuvent servir de terreau à une instabilité nationale.

Inhérente aux êtres vivants, le conflit est au cœur de la vie sociale. L’histoire des nations étant émaillée de conflits de tous ordres, l’Afrique étant dans une perpétuelle quête de stabilité politique durable, unanimement, les Professeurs BAHA Bi Youzan, Doyen de l’UFR  des Sciences de l’Homme et de la Société de l’UFHB et HAUOUOT Célestin, représentant le Président de l’UFHB et  Dr SANGARÉ Yaya, Secrétaire Exécutif du PASRES, ont salué l’opportunité et la pertinence du colloque tout en soulignant le rôle déterminant  ̶  mais combien négligé  ̶ des sciences sociales dans l’analyse des conflits et la proposition de solutions profitables à toutes les parties en conflit.

Le LAASSE, dirigé de main de maître par le Professeur Roch GNABELI, a une fois de plus réussi le pari de l’interdisciplinarité par la réunion sur une même plateforme d’éminentes personnalités du microcosme scientifique ivoirien aux côtés de spécialistes venus de France, du Japon et d’autres pays d’Afrique. Autre particularité du colloque, l’association de jeunes docteurs et doctorants à la réflexion. C’est plus de 43 communications qui ont permis de passer en revue les différentes formes et dynamiques et représentations sociales des conflits enregistrés sur le territoire ivoirien non sans émettre des pistes de solutions durables.

Le conflit n’étant guère une fatalité, les pouvoirs publics gagneraient à s’intéresser davantage à ces réflexions scientifiques (illustration parfaite de la recherche développement) pour mieux appréhender les conflits et réussir la gestion de la Cité.

COULIBALY Aboubakar