L’amphithéâtre C du campus 2 de l’université Alassane Ouattara (Uao) à Bouaké a abrité, le jeudi, 22 décembre 2016 un atelier national organisé par la Chaire Unesco de bioéthique, sous la présidence de la ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Bakayoko-Ly Ramata en collaboration avec la Commission nationale ivoirienne pour l’Unesco.
Cet atelier est une occasion pour les enseignants-chercheurs, les chercheurs, les doctorants des universités et grandes écoles de Côte d’ivoire de réfléchir sur les conditions du chercheur afin que celui-ci occupe la place qui doit être la sienne dans un pays et aspirant à l’émergence.
Pour ce faire, les participants venus des cinq universités et grandes écoles publiques ivoiriennes se sont prononcé sur le thème : « Révision de la recommandation de l’Unesco relative à la condition des chercheurs scientifiques (1974), contribution des chercheurs ivoiriens » subdivisé en trois (3) sous ateliers que sont : « Critères de scientificité, réponse aux questionnaires » ; « Condition des chercheurs ou statut du chercheur, réponse aux questionnaires » et « Les efforts de l’Etat de Côte D’ivoire en faveur des chercheurs».
Un atelier que le Professeur Lazare Marcelin Poamé, président de l’Uao dira qu’il a pour objectif, de recueillir, de façon discursive et dialogue, les éléments de réponse apportés par les chercheurs ivoiriens eux-mêmes à la révision de la recommandation de l’Unesco de 1974.
Une révision qui touche a-t-il dit, la condition des chercheurs scientifiques et qui vise à répondre à l’exigence de l’adaptation de la recommandation au contexte actuel, marqué par des mutations liées à la nature de la science et au rapport science-société.
A en croire le Prof Lazare Poamé, cet atelier voudrait apporter la contribution de la Côte d’Ivoire aux attentes des 195 Etats membres de l’Unesco, leur contribution à la révision de cette recommandation. « Ce que nous sommes en train de faire ici à l’université Alassane Ouattara à Bouaké, est de faire en sorte que l’Unesco puisse retrouver dans son texte initiale, la marque de la Côte d’Ivoire », a-t-il précisé.
Pour sa part, le Prof Aboudramane Bamba, représentant la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, a relaté les efforts de l’Etat ivoirien consentis en faveur de la restructuration et l’amélioration de la condition du chercheur ivoirien.
« Ces efforts sont visibles à travers l’instauration d’importantes mesures d’appui à la recherche scientifique. Le décret portant revalorisation de l’indice salariale et de la prime de recherche. Mais aussi, le décret n°2016-174 du 23 mars 2016 modifiant le décret n°2006-126 du 21 juin 2006 portant institution de mesure d’appui à la recherche scientifique et du fonds compétitifs de recherche d’une valeur cinq cents millions de nos francs », a-t-il affirmé.
Aboubacar Al Syddick à Bouaké
Photo à titre d'illustration:Ahopol