Un candidat de plus pour la présidentielle de 2020 aux Etats-Unis. Cory Booker a déclaré sa candidature à l’investiture démocrate ce vendredi 1er février. Le sénateur noir du New Jersey ajoute son nom à une liste déjà bien fournie au sein du parti démocrate de candidats prêts à affronter Donald Trump en 2020. Cory Booker a annoncé sa candidature dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux.
Dans son clip de candidat à la présidentielle, Cory Booker se pose en défenseur des plus faibles. Le sénateur afro-américain du New jersey évoque le racisme dont il a souffert mais aussi le rôle positif de l’immigration. Cory Booker tacle Donald Trump sans jamais le nommer mais en disant vouloir des dirigeants qui inspirent « la fierté et pas la honte ».
La vidéo a été tournée dans les quartiers populaires de Newark, une ville dont Cory Booker a longtemps été maire et où il se targue de toujours habiter. « Je suis le seul sénateur qui rentre chez lui le soir dans un quartier défavorisé », dit-il. C’est d’ailleurs devant sa maison sans cravate, tout sourire, que ce célibataire de 49 ans a donné sa première conférence de presse de candidat à l’investiture démocrate pour la présidentielle de 2022.
« Nous entendons partout dans le pays de plus en plus d’Américains qui ne croient plus que cette nation travaille pour eux. Ils pensent que les forces qui nous déchirent sont plus puissantes que celles qui nous lient en tant que peuple en tant que pays. Je me présente à la présidentielle pour répondre à ces problèmes », a-t-il déclaré.
Cory Booker est un candidat démocrate de plus sur une liste déjà nombreuse et marquée par la diversité, avec notamment la sénatrice noire de Californie, Kamala Harris, ou l’ancien maire hispanique de San Antonio, Julian Castro. Sans oublier deux poids lourds potentiels pas encore déclarés : Bernie Sanders pour l’aile gauche du parti et Joe Biden, ancien vice-président de Barack Obama et actuel favori dans les sondages pour affronter Donald Trump en 2020 sous les couleurs démocrates.
Le sénateur démocrate Cory Booker s'adresse à la presse devant sa maison à Newark le 1er février 2019. REUTERS/Andrew Kelly