Exportation de l’attiéké : Des Américains organisent les femmes d’Abobodoumé

L’attiéké est un aliment particulièrement prisé aux Etats-unis. Ce pays constitue donc une ouverture rentable pour les productrices. Mais pour avoir accès à ce marché, il faut respecter des normes de qualité.

C’est pourquoi Katchi Foundation, une Ong installée aux Etats-unis, a approché les femmes d’Abobodoumé à l’effet de mettre en place une organisation qui leur ouvrirait les portes de ce marché.

Récemment, au lancement des activités de cette Ong, à Abobodoumé, le directeur exécutif de Katchi Foundation, Adou Assémian, a expliqué qu’il est incompréhensible que les acteurs de l’attiéké soient pauvres alors que le produit coûte cher sur le marché. «Ce qu’il manque, c’est l’organisation qui existe dans les filières telles que l’hévéa et le cacao.

Si les acteurs, planteurs, transformatrices et commerçants sont organisés, ils peuvent fixer un prix fixe du kilo à respecter. En retour, ils gagneraient plus que ce qu’ils gagnent actuellement qui est particulièrement dérisoire au regard de la consommation», a-t-il dit.

Avant de proposer une nouvelle organisation, à partir d’Abobodoumé, qui prend en compte le planteur de manioc, la transformatrice et la vendeuse.