Un groupe de frondeurs s’est présenté le mercredi 21 février 2018 au siège de la Fédération Ivoirienne de Boxe à Marcory Résidentiel pour prendre possession des locaux et révoquer le Général Gaoussou Soumahoro et son comité directeur.
S’ils sont arrivés à avoir accès aux locaux de la Fédération pour y installer Traoré Moussa comme président du comité ad’hoc, ‘’la prise de pouvoir’’ n’a été d’une courte durée, puisque dans l’après-midi, Traoré Moussa et Rabé Antony, à la tête de cette action, ont pris leurs jambes à leurs cous.
Informé de ce qui s’est déroulé dans la matinée du mercredi 21 février 2018, le patron du noble art ivoirien a, d’emblée, relevé que Traoré Moussa , Rabé Antony et les autres membres du CPC par cet acte ont violé ‘’ l’engagement à la réconciliation ’’ qu’ils ont rédigé et signé devant le président de la Confédération Africaine de Boxe, Sossa Clément lors de sa visite en Janvier 2018. Nous avons reçu copie de cette lettre d’engagement dont voici les grandes lignes : « Nous, représentant de La CPC –FIB, prenons ce jour du 17-01-2018, l’engagement de surseoir à notre mouvement de contestation et de destitution du comité directeur de la FIB. Cette décision a été prise de manière consensuelle avec le président de la Confédération Africaine de Boxe, Maître Sossa Clément à l’issue de la rencontre le mercredi 17 -01-2018 au siège de la FIB en présence de tous les acteurs impliqués dans cette crise (…) le non-respect de cet engagement nous exposerait auprès de la commission juridique de la Confédération Africaine ».
En plus du non-respect de cette ‘’charte’’, le Général Gaoussou Soumahoro a soutenu que ces clubs membres du CPC ne sont pas en règle vis-à-vis de leurs obligations à la Fédération. « Le chien aboie, la caravane passe. Toutes ces personnes ne sont pas en règle vis-à-vis de la Fédération. Quand on est membre d’une fédération, on a des obligations et des comportements à avoir. Ils ne sont pas à jour de leurs cotisations. Quand nous avons lancé le processus de recensement, il s’est avéré que la plupart de ceux-ci ne sont pas aux normes pour devenir club de boxe. Ils ne remplissent pas les conditions pour être club. Les conditions sont d’avoir au moins 5 boxeurs, avoir une équipe médicale, avoir une salle d’entraînement au moins. Au terme du recensement seulement 24 clubs remplissent les conditions d’éligibilité. Je note que, c’est au moment où nous avons lancé le processus de recensement, que ces clubs se sont lancés dans la dissidence. Pis, c’est qu’ils se sont permis de tenir une assemblée générale extraordinaire qui ne répond à aucune norme statuaire », a expliqué le président de la FIB, Général Gaoussou Soumahoro. En tout état de cause, la Fédération Ivoirienne de Boxe est toujours dirigée par le Général Gaoussou Soumahoro.
Ange Kouadio
Fédération ivoirienne de Boxe: Comment le Général Gaoussou Soumahoro a échappé à la révocation