L’artiste malien Sidiki Diabaté a fait dans la nuit de vendredi à samedi du ‘’coupé décalé’’, un rythme musical ivoirien avec sa kora, enflammant le public, à l’occasion de la première soirée de la grande scène de la 11ème édition du Festival des musiques urbaines d’Anoumabo (Femua).
« Je vais montrer que la kora va coller cimenter le coupé décalé », a-t-il dit, égrainant des notes de ce genre musical, devant une foule en liesse, à l’Institut national de la jeunesse et des sports (INJS) d’Abidjan.
Le ‘’Petit prince de la kora’’, fruit d’une longue lignée de griots, a clôturé la première partie de la grande scène après six autres artistes à l’affiche : Sidonie la Tigresse (Côte d'Ivoire), M’Bouillé Koité (Mali), Bil Aka Kora (Burkina Faso), Les Leaders (Côte d'Ivoire), DUB INC (France) et Dj Kedjevara (Côte d'Ivoire).
Ce fut un instant magique et féerique. Visiblement étreint de joie, le public a vibré de 20h39 à 6h15 (GMT) aux rythmes des différents artistes qui se sont succédés sur la scène, dont les grues portant le matériel de sonorisation et les écrans géants s’élèvent sur près de huit mètres.
Toutes les prestations, très enlevées et empreintes d’émotions extraordinaires, ont mobilisé les fans jusqu'au petit matin avant que ceux-ci ne regagnent leurs domiciles. Dans la soirée de samedi, ils sont encore invités à prendre part à une autre grande scène avec Lokua Kanza (RDC) et Yémi Aladé (Nigeria).
Ces deux grosses figures de la musique africaine presteront avec Luckson Padaud (Côte d'Ivoire), Zeynab (Bénin), Dobet Gnaoré (Côte d'Ivoire), Guy Christ Israël (chantre ivoirien) et Soprano (France).
La 11eme édition du Femua dont le thème est ‘’Jeunesse africaine et immigration’’, se déroule du 17 au 22 avril 2018. La clôture de ce RDV musical oraulé d’acte social, est prévue dimanche à Korhogo, dans le nord du pays.
AP/ls/APA
Image utilisée à titre d'illustration