Financement du terrorisme et blanchiment des capitaux : L’impact de la criminalité financière sur le système économique présenté

Le blanchiment des capitaux met en péril le système financier de nos Etats, tandis que le financement du terrorisme menace la sécurité et la paix internationales par la multiplication dans le monde des actes de terrorisme.

Fort de ce constat, la communauté internationale a renforcé au cours de ces dix dernières années la mobilisation en vue de la mise en place d’une stratégie collective fondée sur des cadres juridiques et constitutionnels de lutte qui s’appuie sur le développement de la coopération internationale. Dans ce contexte, la Conférence interafricaine des assurances (Cima) a pris le règlement n°004 définissant les procédures applicables par les organismes d’assurances dans les Etats membres de la Cima en matière de lutte contre le LBC/FT.
 
Tels sont les éléments d'information livrés hier, lundi 27 octobre par le directeur général adjoint (DGA) du Trésor et de la comptabilité publique, Lassina Fofana. Représentant le directeur général du Trésor au séminaire de renforcement des capacités des responsables internes des entreprises d'assurance chargés de l'application des programmes de LBC/FT qui se tient sur trois jours, le DGA du Trésor a salué cette initiative.
 
Lassina Fofana a noté que l'atteinte de l'objectif de lutte ‘’passe par la sensibilisation et la formation, notamment des responsables internes, mais aussi des organismes d’assurance chargés d’appliquer le programme de lutte contre la criminalité financière’’.
 
Kamal Harati, président de l’Association nationale des courtiers d’assurance et réassurance de Côte d’Ivoire (ANCARCI) a indiqué que cette session de formation permettra aux responsables des assurances d’avoir une parfaite connaissance des lois, règlements et obligations qui pèsent sur leurs pratiques. Le Vice-président de l’ASACI, Bakayoko Saliou a insisté que cette formation vient mettre à niveau les connaissances des responsables d'assurance sur les différentes réglementations.
 
 Irène BATH