FPI: Convoqué à la Police, Dr Assoa Adou refuse encore de s'y rendre

  • 03/04/2020
  • Source : Afrique sur 7
Convoqué, jeudi 2 avril 2020 au service des enquêtes générales de la Préfecture de police d’Abidjan, Dr Assoa Adou, secrétaire général du Front populaire ivoirien (FPI), a une fois encore brillé par son absence.

Selon les avocats du secrétaire général de la tendance FPI dirigée par Laurent Gbagbo, cette ènième convocation du Dr Assoa Adou aux services des enquêtes générales de la préfecture de police d’Abidjan, n'est en aucun cas conforme à l’arrêt de la Cour de cassation, rendu mardi 31 mars dernier.

La juge Camara Nanaba Chantal avait en effet autorisé le Tribunal de première instance d’Abidjan plateau, à instruire et à juger l’affaire.

Il serait reproché au secrétaire général du FPI « d’avoir tenu des propos ayant incité à des manifestations de rue dans plusieurs villes du pays ».

Suite à cette décision, Assoa Adou avait reçu une seconde convocation, après celle du samedi 21 mars dernier, lui intimant l'ordre de se rendre à nouveau au service des enquêtes générales de la préfecture de Police d’Abidjan.

«Alors que Monsieur Assoa Adou s’attendait à recevoir une convocation du Tribunal désigné pour instruire et juger l’affaire, c’est plutôt une convocation de la préfecture de Police qui lui a été délivrée dans la matinée du mercredi 1er avril 2020 pour être entendu ce jeudi 02 avril 2020 », dénoncent les avocats du ministre Assoa Adou.

Qui disent regretter le fait que le Procureur de la République ne se conforme pas à l’arrêt de la Cour de cassation rendu le 31 mars 2020.

Les Avocats informent avoir saisi, ce jeudi, le représentant du Ministère public en sa qualité de directeur de la police judiciaire afin de l’inviter à se conformer à l’arrêt rendu par la Cour de cassation le 31 mars 2020.

« Le Collectif des Avocats de Monsieur Assoa Adou rappelle que, respectueux des institutions de la République, celui-ci se tient disponible pour répondre à toute convocation du Tribunal de Première Instance d’Abidjan", disent-ils en retour.

Rappelons qu’au lendemain du meeting de l’opposition tenu le dimanche 15 mars dernier à Yamoussoukro, des jeunes ont manifesté à Daoukro, Gagnoa, Divo et Yopougon, où des sites d’enrôlement pour les cartes nationales d’identité (CNI) ont été saccagés.