Après une flambée de violences, lundi, le Hamas et ses alliés ont conclu, mardi, un accord indirect sur intercession de l’Egypte.
Les groupes palestiniens, dont le mouvement islamiste Hamas au pouvoir dans la bande de Gaza, ont annoncé, mardi 13 novembre, un cessez-le-feu avec Israël conclu indirectement sur intercession égyptienne, et ont déclaré qu’ils s’y tiendraient si l’Etat hébreu le respecte également.
« Les efforts de l’Egypte ont permis d’aboutir à un cessez-le-feu entre la résistance et l’ennemi sioniste, et la résistance le respectera aussi longtemps que l’ennemi sioniste le respectera », ont annoncé les groupes dans un communiqué conjoint.
Aucune confirmation n’a été obtenue de la part d’Israël qui se garde généralement de corroborer directement des accords de trêve avec ses ennemis palestiniens. Seul le ministre de la défense, Avigdor Lieberman, a publié un communiqué pour démentir avoir soutenu un arrêt des opérations israéliennes.
En Egypte, intermédiaire historique à Gaza, le ministère des affaires étrangères a appelé Israël, dans un communiqué après cette annonce, à « cesser immédiatement toutes les formes d’actions militaires ».
Selon une source diplomatique ayant eu connaissance de l’accord, Israël et le Hamas se sont engagés à retourner « aux dispositions de l’accord de 2014 », après la guerre meurtrière qui les avait opposés durant l’été de cette année-là. Cette source a, cependant, souligné que la situation restait « très précaire » et pouvait exploser « de nouveau ».
Un soldat israélien après l’annonce du cessez-le-feu, à Sderot (Israel), près de Gaza, le 13 novembre. JACK GUEZ / AFP