Certains n’ont plus été aperçus à leur domicile depuis au moins deux ans. D’autres sont victimes d’invalidité physique ou bénéficient d’un arrêt temporaire de travail prolongé. Les uns et les autres n’ont pas pointé présents dans leurs différentes unités. Il s’agit d’une quinzaine de gendarmes dont la situation professionnelle est en pointillée.
En pareille circonstance, une procédure est engagée, afin de constater l’absence et les mobiles, selon des sources sécuritaires qui soutiennent que la plupart sont issus d’une liste rendue publique depuis quelques jours (Confère Soir Info N°7304 du lundi 18 février 2019).
Dès lors, la hiérarchie a engagé des recherches, afin de retrouver ces éléments, selon une source sécuritaire qui précise qu’il y a deux catégories de gendarmes déserteurs. « Il faut classer les gendarmes absents de leur poste en deux catégories : ceux qui ont déserté et les grands malades. En effet, il y a des brebis galeuses qui ont dû se tirer dans la nature. Et les malades. Pour les malades, il y en a qui n’ont pas signalé leur absence pour maladie à leur unité. Au point où on ne les trouve nulle part, ni dans leur unité d’origine ni au service de santé », nous explique notre source sécuritaire.
Il y a également une catégorie de gendarmes frappés d’infirmité, à la suite de maladie ou autre accident. « Il y en a un qui a été amputé de la jambe. Celui-là n’est plus gendarme », nous révèle une autre source sécuritaire qui ajoute que la liste d’une quinzaine de gendarmes radiés est la conséquence d’une enquête diligentée depuis la période 2014-2016. « Nous avions voulu être certain, avant d’engager le processus de radiation. C’est pourquoi, ce n’est que le samedi 2 février 2019, que la liste a été rendue publique », fait savoir cette même source qui explique qu’il y a d’autres listes qui ont besoin d’être « détaillées et clarifiées », avant toute décision.
M’BRA Konan
Image utilisée à titre d'illustration