Germain N’DRI, Président de l’Union des Patrons de Presse en Ligne de Côte d’Ivoire (UPL-CI) veut transformer le milieu de la presse en ligne. Pour cela, il multiplie les actions pour y parvenir.
Désigné par les patrons de presse, il y a deux mois, le responsable du patronat de la presse en ligne dans en Côte d’Ivoire ne veut pas perdre du temps. Pour être au parfum de ses activités, nous l’a rencontré.
M. le Président, quelles sont les véritables ambitions de l’Union des Patrons de presse en ligne de Côte d’ivoire ?
Notre désir, en mettant en place cette structure, est d’organiser le secteur, de savoir qui est véritablement derrière l’entreprise de presse numérique qui donne, à chaque instant de la journée, des informations de tous genres, d’assainir le milieu et surtout, de permettre aux promoteurs de rentabiliser leur affaire.
Il s’agit entre autre, de mutualiser nos forces pour être plus fort mais surtout d’offrir à nos partenaires une plate-forme de communication plus large, comme le dit si bien notre slogan : ‘‘Voir plus loin’’
Un exercice qui n’est pas du tout facile ?
Rien n’est facile ici bas. Tout s’acquiert avec courage et persévérance. Le bureau en place a réfléchi pendant douze mois pour arriver aujourd’hui à ce résultat.
Que comptez-vous faire concrètement à la tête de l’Union ?
Je préfère qu’on parle de l’ensemble du bureau. Donc, nous allons exécuter un programme qui a été adopté en assemblée générale. Ce programme prévoit des formations tant en écriture journalistique qu’en écriture web.
Elles seront données par des spécialistes dans un premier temps aux patrons eux-mêmes puis aux journalistes qui pratiquent ce métier sur la toile aux cotés des promoteurs. Ces deux mois ont permis de présenter l’Union à plusieurs ambassadeurs accrédités chez en Côte d’Ivoire.
Nous avons, dans un passé récent, échangé avec le CEPICI pour que tous les organes qui sont membres de l’UPL-CI soient des entreprises légalement constituées et nous sommes sur l’agenda du Président Jean Kacou DIAGOU pour bénéficier de sa longue expérience en matière d’entreprenariat.
Vos relations avec le Repprelci, la plus ancienne structure qui s’est occupée de la presse en ligne en Côte d’ivoire ?
Nous sommes tous membres du Repprelci.
Ici, il s’agit des patrons, des employeurs. De l’autre côté, il est question d’un réseau qui regroupe les acteurs de cette presse de demain, c’est-à-dire les journalistes et tous ceux qui font la promotion du secteur. C’est pourquoi, vous verrez des membres de haut niveau de l’UPL-CI prendre part à l’AG du Repprelci qui se tiendra sous peu.
Quel est le vœu cher au Président de l’UPL-CI ?
C’est d’abord, rendre le secteur crédible et viable. Ensuite permettre aux membres et journalistes d’être à un niveau de formation respectable, d’être équipés pour donner l’information en temps réel et enfin parvenir à instaurer un Observatoire de Veille au Respect de l’Ethique et de la Déontologie (OVRED), un système d’autorégulation qui puisse nous aidera à assainir le domaine de la presse en ligne chez en Côte d’Ivoire.
Nous avons aujourd’hui besoin de matériels pour véritablement démarrer ces projets. Mais permettez-nous de garder secret notre méthode qui, je suis sûr, soulèvera des montagnes.
L’autre vœu plus cher, c’est l’entente autour du projet que nous venons d’asseoir. Il faut que tous les membres parlent d’une seule voix, s’accordent autour de l’essentiel pour que l’UPL-CI réalise son ambitieux programme adopté en assemblée. Beaucoup de journaux en ligne frappent à la porte de l’Union et veulent appartenir à l’Union.
Que les confrères comprennent que l’analyse qui est faite avant d’être membre, procède du crédit que nous voulons donner à cette nouvelle structure. Donc qu’ils soient patients, donnent les informations justes et que l’on vienne à nous pour apporter un plus pour faire avancer l’UPL-CI qui n’a besoin que ça.
Entretien réalisé par Eric AKA
Germain N’dri, président de l'UPL-CI : ''L'union vient assainir le secteur du numérique'' - Photo à titre d'illustration