Un commando, fort de quatre (04) hommes, a lancé un assaut contre une unité de production de produits pharmaceutiques située à Grand-Bassam. Et il va s'y conduire de bien curieuse façon.
Nous sommes, en effet, dans la nuit du dimanche 22 au lundi 23 mars 2020, quand, expliquent nos sources, les quatre individus pénètrent dans les locaux de la structure de production. Il est environ 4h du matin. Armés d'une kalachnikov, d'un pistolet automatique (P.A) et d'une pioche, ces hommes ainsi sérieusement armés pour affronter une escadrille, maîtrisent assez rapidement les deux vigiles de service.
Ils ligotent ces agents de sécurité et les conduisent dans l'un des bureaux. En ces lieux, le commando va se conduire de façon singulière. De fait, ces bandits soumettent les vigiles à un interrogatoire, comme le feraient exactement des enquêteurs de la police. Ils posent des questions qui s'articulent autour de leur volonté de savoir ce que fabrique exactement comme produits pharmaceutiques, la structure. Puis, le nombre des employés, des responsables, avec quoi sont fabriqués les produits, depuis quand exerce l'unité, de quels moyens dispose-t-elle...
Suffisamment informés sur la vie même de l'entreprise, ces quidams déplacent à nouveau dans d'autres bureaux, les pauvres vigiles faits otages. Après quoi, le commando quitte enfin les lieux. Sans même toucher à une seule aiguille, comme on le dit.
Tôt le matin, les responsables de la structure, mis au courant de l'attaque de la nuit, alertent la police. Des agents des forces de l'ordre arrivent sur place et procèdent à un constat d'usage.
Mais que voulait donc cette bande ? Pourquoi toutes ces questions liées à la vie de l'unité, qu'elle pose ? Quel est l'objectif exact de ces hommes, en cette période de la crise outrageusement mortelle du coronavirus, où la recherche de la meilleure thérapie pour sauver la planète, est la préoccupation majeure? Ces inconnus opèrent-ils pour le compte d'un commanditaire ? Et que vise ce commanditaire, si tel est qu'il en existe vraiment un ? Ce sont autant de préoccupations que l’enquête policière ouverte, s'emploie à élucider.
KIKIE Ahou Nazaire
Grand-Bassam/En pleine crise du Coronavirus: Un curieux commando attaque une unité de production de produits pharmaceutiques - Photo à titre d'illustration