Habitations précaires dans les zones industrielles: Danger permanent pour les riverains

Les différentes zones industrielles installées dans le district d'Abidjan sont, il faut le dire tout net, des endroits hautement dangereux, pour les populations qui squattent les usines et les grosses machines. Ces personnes qui ont choisi d'occuper de manière illégale ces espaces vides autour des grandes entreprises s'exposent ainsi à un danger permanent.

Les différentes zones industrielles installées dans le district d'Abidjan sont, il faut le dire tout net, des endroits hautement dangereux, pour les populations qui squattent les usines et les grosses machines. Ces personnes qui ont choisi d'occuper de manière illégale ces espaces vides autour des grandes entreprises s'exposent ainsi à un danger permanent. Nous avons visité les zones industrielles de Koumassi, Port-Bouët (Vridi et le Port) et Yopougon.

Dans ces trois communes, le constat est le même. Autour des grandes unités de production, des constructions en baraque sont installées de façon anarchique. Les occupants, pour la plus part, des travailleurs des entreprises environnantes sont tous des squatteurs. « Nous nous débrouillons ici, pour ne pas être trop loin de notre lieux de travail. Nous sommes installés ici par un monsieur qui vient encaisser le loyer chaque mois » a confié un riverain d'une grande parfumerie, en zone industrielle de Yopougon.

A Vridi, des baraques érigées derrière la cour d'une importante entreprise et dans le périmètre de la Compagnie ivoirienne de production d'électricité (Ciprel) ne laisse personne indifférent. Quant à l'insécurité et la promiscuité vécue par les habitants. Ce vaste espace est donc habitée de façon irrégulière par des hommes et femmes qui sont exposés au danger, chaque jour.

A la zone industrielle de Koumassi l'on a encore en souvenir, la destruction d'une unité de peinture par les flammes dans les années 2004-2005. Même s'il n'y a eu aucune perte en vie humaine, parce que les riverains ont pu évacuer les lieux assez promptement, il n'en demeure pas moins qu'il y a eu de grosses frayeurs quant à la vie des habitants des gros quartiers précaires, dans les environs de l'usine en feu. Jusqu’à présent l'on n'a pas déploré de grosses pertes, (vie humaine), dans les différentes zones industrielles du district d'Abidjan. Ce qui est à saluer.

Mais quel humain sait de quoi demain sera-t-il fait. Il est donc plus que jamais nécessaire et même urgent que les autorités concernées agissent maintenant. Car ces quartiers précaires constituent des dangers permanents. L' insécurité et l'insalubrité étant les facteurs dominants. Les autorités du Ministère de la Construction, du logement, de l'assainissement et de l'urbanisme doivent ouvrir un œil sur cet épineux problème. Car il y va de la vie des ivoiriens.

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Par
Fofana Mambé