Le ministre de l’Intérieur et de la sécurité, Hamed Bakayoko, a bandé les muscles, hier à l’école de police à Cocody, à l’occasion de la remise de 37 véhicules d’intervention et du matériel de bureau à la police nationale par l’Union européenne.
Face aux agressions et attaques des « microbes » ces derniers jours, il a dit ceci: « Ce mois d’août, il y a eu une hausse de la criminalité. C’est une réalité. Nous devons nous battre. La police y fera face.
On ne se laissera plus déborder par aucun phénomène. Hier, nous avons fait une réunion importante. Je ne dévoilerai pas notre stratégie. Mais, une baisse de la criminalité se fera constater ».
Il a ensuite donné des instructions séance tenante au directeur général de la police nationale, aux préfets de police et aux chefs de districts de renforcer la sécurité dans tous les hameaux et recoins du pays. Mieux, il a ordonné que les 1200 fumoirs répertoriés dans le district d’Abidjan soient détruits et que l’accueil soit de mis dans les commissariats de police pour sauver les citoyens en détresse.
« La courtoisie et l’accueil doivent être de mise dans les commissariats de police. Il faut sanctionner celui qui ne respectera pas la charte de la police et celui qui ne fera pas de garde-à-vous à un citoyen même s’il porte des sandalettes », a souligné le ministre Hamed Bakayoko.
Le ministre de l’Intérieur et de la sécurité a annoncé par ailleurs avoir instruit le Dg de la police et ses collaborateurs de proposer dans quelques jours un format de sécurisation de tous les candidats à l’élection présidentielle qui seront retenus par le Conseil constitutionnel. « Les mois à venir seront déterminants.
Les élections ne doivent plus être l’occasion des déchirements », a ajouté Hamed Bakayoko non sans exprimer la gratitude du gouvernement ivoirien aux représentants de l’Union Européenne(Ue) et du programme des Nations unies pour le développement(Pnud) pour les dons en matériels roulants et en équipements à la police ivoirienne.
Didier Kéi
Photo:DR / Les élections ne doivent plus être l’occasion des déchirements selon Hamed Bakayoko