Hospitaity Report 2017 : le tourisme ivoirien est en plein essor

  • 04/03/2017
  • Source : Lebabi.net
JUMIA Travel, le leader de la réservation d’hôtels en ligne, a présenté son deuxième rapport sur la situation de l’hôtellerie et du tourisme en Côte d’Ivoire.

Ce rapport baptisé « Hospitality Report » a pour objectif  de faire connaître les chiffres importants du tourisme et de l’hôtellerie en Côte d’Ivoire, l’apport des TIC dans le développement du secteur, les innovations en cours dans lesdits secteurs et de faire un zoom avant sur les villes les plus visitées dans le pays. 

Selon l’hospitality report 2017, la Côte d’Ivoire a repris sa position de pôle attractif en Afrique subsaharienne en atteignant la barre de 1 million de voyageurs internationaux en 2015. Cette situation a eu un impact positif sur le secteur du tourisme qui contribue directement aujourd’hui à 4,8% du PIB.  Les recettes directes générées par le tourisme sont estimés à environ 419 milliards de francs CFA. 

Le secteur de l’hôtellerie a également profité de ce repositionnement de la Côte d’Ivoire sur la scène internationale. Afin de contenir cette masse de voyageurs qui arrive en Côte d’Ivoire, les grandes chaines hôtelières ont pris d’assaut la capitale économique ivoirienne.

Parmi ceux-ci, l’hospitality report 2017 cite le groupe Mangalis (Seen Hôtel et Noom Hôtel), le groupe Azalaï, le groupe Carlson Rezidor (Radisson Blu), les hôtels Golden Tulip et le Relais Paillote qui totalisent les plus grands investissements en 2016.  Le nombre d’hôtel est passé de 1770 en 2012 à 2043 en 2015. 

L’Etat de Côte d’Ivoire participe à cette redynamisation de l’industrie hôtelière par l’injection de capitaux dans le secteur. Entre 2012 et 2015, se sont plus de 140 milliards de FCFA qui ont été injecté par l’Etat ivoirien.  

Malgré ces chiffres très satisfaisant, l’hospitality report 2017 relève quelques insuffisances qui nuisent au développement de l’industrie touristique et hôtelière en Côte d’Ivoire. Il s’agit du manque de professionnalisme des acteurs, du problème de formation continue, et de l’anarchie qui règne dans le secteur du transport. 

Martin Koné