Il y a trois ans,Yao N'dré mettait le feu au pays

  • 05/12/2013
  • Source : Nord-Sud
Il y a trois ans, le pays s’embrasait. Estimant que la Commission électorale indépendante (Cei) était forclose, le président du Conseil constitutionnel d’alors, Paul Yao N’Dré, décide de monter au créneau pour sauver, vaille que vaille, le soldat Gbagbo, terrassé dans les urnes par Alassane Ouattara.

Tout s’est joué, précisément le 3 décembre. Mais, c’est environ deux jours plus tard que les miliciens, aux ordres de l’ancien régime, entrent en action. Cela se matérialise par le renforcement du blocus du Golf hôtel où était reclus le président élu, Alassane Ouattara, par les enlèvements et les tueries des partisans du président légitime.

Comme un pied de nez à Paul Yao N’Dré, c’est presqu’à l’anniversaire de cette période sombre que les nouveaux dirigeants du Conseil constitutionnel choisissent d’ouvrir les portes de l’institution au grand public. Une initiative pour montrer que Francis Wodié et ses collaborateurs sont déterminés à redorer l’image du Conseil constitutionnel. Même si pour éviter la polémique, les nouveaux ‘’juges des élections’’ préfèrent ne pas accabler directement leurs prédécesseurs.
ED (stagiaire)