Le président directeur général de Barrick Gold corporation, Mark Bristow, salue les progrès réalisés en matière de lutte contre l’orpaillage clandestin, avec le ministère des Mines et de la Géologie nouvellement créé et la brigade de lutte contre les infractions minières. « Le ministère et la brigade qui a été mise en place sont en train de faire le travail nécessaire pour mettre de l’ordre, affirme-t-il. Nous les encourageons à continuer de maintenir la pression sur les orpailleurs illégaux. Ils ont notre soutien. » Il a fait cette déclaration le vendredi 19 juillet 2019, à la mine d’or de Tongon aujourd’hui dirigée par une équipe managériale composée presque essentiellement d’Ivoiriens, conduits par le directeur général Amourlaye Daouda.
Le directeur de l’exploitation, Alain Kouadio, a expliqué que les sites qui étaient enregistrés dans le périmètre de la mine de Tongon, notamment celui de Koffiplé, ont été évacués par des gendarmes. « A ce jour, révèle-t-il, il n’y a plus d’orpailleurs dans la zone mais il y a toujours le risque que certains reviennent dans les environs. On est donc toujours en communication avec la brigade pour s’assurer qu’ils ne reviennent pas s’installer. »
Concernant le permis de Boundiali, où un site était occupé depuis des années, la brigade y a mené il y a quelque deux semaines des actions. Ils ont réussi à faire partir les orpailleurs, « leurs équipements complètement détruits. » Des actions sont en cours sur toute l’étendue du territoire national, dont les résultats sont satisfaisants à ce stade, se satisfait le directeur pays de Barrick, Bodiel Ndiaye. En témoignent les arrestations d’orpailleurs illégaux, la destruction ou la saisie de matériels dont la presse s’est fait l’écho.
Des pistes de solutions proposées par Mark Bristow
Mark Bristow a souligné que l’orpaillage illégal est un grand fléau qui touche de nombreux pays. Ce problème qui va au-delà de la Côte d’Ivoire a des conséquences néfastes énormes, notamment les destructions au niveau de l’environnement, l’utilisation des enfants dans ces mines, l’insécurité, les abus sexuels, etc. « En tant que société impactée, nous en parlons avec les gouvernants pour qu’ils nous aident à juguler ce fléau », a déclaré le PDG de Barrick. Il pense que ce phénomène doit être résolu sur le plan régional avec une volonté politique de l’ensemble des pays touchés. Vu la capacité des équipements et des matériels mis en œuvre, il s’agit de mines semi-industrielles qui ne respectent pas les termes du code minier...
Le Président et Directeur Exécutif de Barrick, Mark Bristow