Le gouvernement ivoirien se veut intraitable sur l'application stricte et, sans recours, sur la mesure d'interdiction de l'emballage en plastique non dégradable, jusqu'ici en usage dans les commerces, prise par décret, le 22 mai, et réaffirme sa détermination à la mettre en vigueur le 22 novembre.
Il l'a ainsi signifié à nouveau, vendredi, par la voix de ses commissaires, Dr. Rémi Allah-Kouadio et Jean-Louis Billon, respectivement ministre de l’Environnement, de la Salubrité urbaine et du Développement durable et du Commerce, de l’Artisanat et de la promotion des PME.
Devant des promoteurs et acteurs de la filière, ceux-ci sont revenus sur son bien-fondé, et insisté sur l’intransigeance du gouvernement à rendre sa mise en oeuvre effective à cette échéance, ont-ils prévenu. Un mécanisme de surveillance, à cet effet, sera déployé dans les unités de production et leurs divers circuits de distribution.
Les acteurs de la filière ont alors été invités à anticiper sur la question en proposant d’autres produits ou services qui offrent, à la fois, sécurité, commodité et qui, tenant compte de propriétés spécifiques de biodégradation ou reconversion surtout, intègrent l’environnement.
Mardi, à Abidjan, un groupe privé ivoirien, dénommé ECO-CI, l’éco-entreprise pour le développement durable en Côte d’Ivoire, a présenté, lui, sa trouvaille, des échantillons de son produit d'emballage biodégradable, baptisé « Saki ».
Selon son directeur général, Kéïta Mamadou, la mise en circulation de produit constitue une réponse adéquate à la problématique de gestion des produits d'emballage en plastique non dégradables, et il entend offrir aux usagers des emballages qui répondent aux normes d’hygiène et de sécurité alimentaires édictées.
(Aip)
Interdiction des sachets plastiques: Le gouvernement ivoirien intraitable - Photo à titre d'illustration