Investissements: Afreximbank va décaisser 1250 milliards FCFA pour soutenir la croissance

Le président de la Banque africaine d’import-export(Afreximbank), Jean Louis Ekra, a annoncé, le lundi 22 septembre, que l’institution compte décaisser la somme de 1250 milliards Fcfa, pour soutenir la croissance économique en Côte d’Ivoire et en Afrique de l’ouest francophone. C’était lors de la signature de l’accord de siège entre le gouvernement ivoirien et ladite institution, à Abidjan-Plateau.

Selon le patron de la banque, la demande de prêt portait sur la somme de 1500 milliards Fcfa et 250 milliards Fcfa ont déjà été décaissés. En ce qui concerne les entreprises ivoiriennes, la banque a déjà apporté une assistance de 1000 milliards de Fcfa en prêt pour leur permettre d’accroître la compétitivité.

Mais, le choix de l’installation de leur succursale à Abidjan n’est pas un hasard. Car, a dit Jean Louis Ekra, la Banque a procédé à une analyse exhaustive de divers éléments dans plusieurs pays de la sous-région (la stabilité politique, économique et financière, la sécurité, les facteurs opérationnels, etc.). Et dans cette étude, la Côte d’Ivoire a été désignée comme le pays apte à abriter le troisième nouveau bureau qui « marque en réalité la continuation d’une solide coopération qui existe depuis un certain temps déjà entre Afreximbank et la Côte d’Ivoire », a signifié son président.

Dans son discours de clôture de la cérémonie de la signature de l’accord de siège, le Premier ministre, ministre de l’Économie, des Finances et du Budget, Daniel Kablan Duncan, a fait savoir: « il est indéniable que le développement des échanges internationaux, notamment le commerce intra régional constitue une problématique déterminante pour l’essor économique et social de l’Afrique. En effet, notre continent est encore dépendant de la demande des pays développés et des économies émergentes, principalement en matières premières agricoles, énergétiques et minières ».

Alors la présence de cette institution renforcera la compétitivité du marché africain dans la quête perpétuelle de la promotion de l’intégration économique, crédo de cette structure. Il a associé à cette initiative la Banque africaine de développement (Bad) qui joue un rôle également dans l’intégration économique.

En Côte d’Ivoire, les secteurs agricole, énergétique, l’entretien routier, le transport urbain et le secteur financier ont déjà bénéficié du soutien de ladite banque.Et elle vient d’approuver en janvier 2014 le décaissement d’une enveloppe de 250milliards Fcfa dans le cadre d’un programme pays pour la Côte d’Ivoire, destiné à « la restauration des capacités des entreprises exportatrices après la crise et un soutien précieux au programme national de restructuration et de mise à niveau des entreprises ».




Kamagaté Issouf