«Pour ce qui est des lieux dédiés aux disciplines sportives, les travaux avancent à pas de géant. D’ailleurs, au niveau du Palais des Sports et du Champroux, nous sommes à 70% d'achèvement des travaux. Quant au Canal aux bois, les travaux sont à 90% en phase d’achèvement. Nous sommes véritablement satisfaits de l’état d’avancement de tous les travaux de construction et de réhabilitation», confiait récemment le ministre au magazine Diaspora News.
Mais, une visite de terrain, permet de s’apercevoir que l’optimisme affiché par le principal organisateur des Jeux est loin de correspondre à une réalité. «Il y a la volonté de faire le travail, mais si nous respectons le rythme imposé par les autorités, nous risquons de bâcler le boulot. Nous avons donc choisi d’aller à notre rythme, quitte à livrer les travaux à une semaine de la compétition», révèle un superviseur des travaux sur le site de l’INJS (Institut national de la jeunesse et des sports de Marcory).
Sur le site commencent à sortir de terre 33 bâtiments en préfabriqué pour accueillir 4.000 athlètes. Il est prévu qu'il comprenne le village des Jeux pour 2.000 chambres climatisées dont 100 chambres pour des personnes à mobilité réduite, une salle de convivialité, une buanderie, un restaurant fast-food, entre autres. Cependant, la construction de ce site, lancée il y presqu’un an ne devrait pas être finalisée à moins d’un mois du début des Jeux en juillet, nous apprend une source proche du dossier.
Autre retard observé, il concerne les travaux du stade municipal de Bingerville (est d’Abidjan), pourtant retenu pour abriter des compétitions. La date de livraison était fixée à décembre 2016, mais jusqu’à ce jour de février 2017, des touffes d’herbes sont encore présentes sur l’aire de jeu et les tribunes en état de délabrement avancé n’ont pas été encore touchées...
Photo:Ahopol / FARO, La mascotte des jeux de la francophonie